Le 22 novembre 2017, Emmanuel Macron qualifiait l'esclavage dont sont victimes les migrants africains en Libye de « crime contre l'humanité ». Comme toujours avec lui l'effet de manche était beau, mais masquait la réalité : Macron n'est pas du côté de ceux qui souffrent, il est celui qui tient le gourdin.
Car quelques mois plus tard, en juin 2018, il fustigeait -avec les mêmes mots que Le Pen et Salvini- les ONG de secours en mer en les accusant de « faire le jeu des passeurs ».
Voilà maintenant que le gouvernement français livre six embarcations à la Libye « pour mieux maîtriser les flux migratoires et lutter plus efficacement contre les filières criminelles de traite des êtres humains. » Pourtant, il est démontré que les garde-côtes libyens se rendent coupables d'exactions sur les migrants qu'ils sont censés secourir. Les témoignages sont si nombreux que Macron ne peut les ignorer : non-assistance, intimidation, racket, etc. Par définition, ce sont des militaires et non des humanitaires ; comment, en conscience, la France peut-elle avoir empêché les secours en mer par des humanitaires puis soutenir aujourd'hui l'action de militaires armés, non formés et à la moralité douteuse ? Comment, en conscience, peut-elle renvoyer des êtres humains dans un pays où ils seront enfermés, rackettés, torturés, "esclavagisés" ?
Tout le monde comprend le cynisme à l'œuvre : Macron et Salvini, dans une grande pièce de théâtre électoraliste qui les présente comme opposants, font de l'Europe la même forteresse et sous-traitent la protection de leurs frontières à un État aussi défaillant qu'incontrôlable.
Alors aujourd'hui, la question se pose : le Président de la République française, en facilitant le renvoi des exilés de Méditerranée en terre libyenne, se rend-il coupable de complicité d'un crime contre l'humanité qu'il a lui-même défini ?
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