La France est un État, c’est aussi une société constituée de groupes sociaux, économiques, culturels divers qui sont des sociétés dans la société.
Ces communautés d’intérêts ont des fonctionnements propres et parfois privés qui sont donc différents et n’ont pas nécessairement à se revendiquer comme démocratiques. Or, les citoyens y vivent souvent la majorité de leur temps sans pouvoir jouir d’un accès à un processus de décision particulier. Dans les entreprises, par exemple, cette absence de processus de décision associant les salariés crée d’office un rapport de force inégal entre employeur et salariés, justifié par des structures hiérarchiques et ne permettant ainsi pas l’exercice des mêmes libertés que celles qui sont promues dans l’espace public. Il demeure pourtant un pouvoir de représentation par le biais de syndicats, pour les entreprises, d’associations dans d’autres secteurs, mais qui ne peuvent, dans l’état actuel de ces institutions, qu’amoindrir le conflit inégal généré par le rapport de forces.
Cette impuissance, notamment décrite par Vincent de Gauléjac, ou Michel Crozier est au cœur de la souffrance au travail lorsqu’il s’agit d’emploi mais également un sentiment d’exclusion dans les milieux culturels ou médiatiques. Ces phénomènes sont à l’origine de l’idée selon laquelle il y aurait une inégalité d’accès, ces institutions étant réservées à une élite laissant la majorité des citoyens de côté et dépourvus de moyens d’implication dans ces domaines. Cela créé une perte sentiment d’appartenance à une communauté d’intérêt social, et finalement un désintérêt voire une défiance pour tout organisme collectif qui serait dès lors défenseur d’un système qui exclut par le biais de discriminations, financières, sociales, culturelles...
Propositions :
- Universités gratuites permettant à chaque citoyen.ne d’avoir accès à un enseignement supérieur à tout moment de sa vie et garantir un accès égal à la connaissance, la culture, les sciences.
- Prise en compte de la parité et de la diversité dans la démocratie participative : organiser des moyens d’expression réellement représentatifs de la population (ex : représentations des différences classes sociales, parité, âge…). Si on veut redonner la parole aux citoyen.ne.s, il ne faut laisser personne de côté et organiser les prises de parole pour que les femmes, principales concernées de cette invisibilisation et victimes des déséquilibres d’accès aux services publics, aient un réel moyen d’expression dans le débat citoyen.
- Adhésion obligatoire à un syndicat, si aucun syndicat n’est garant de la représentation des salariés, des associations citoyennes internes à l’entreprise seraient possibles et financées par les cotisations paritaires . Rétablissement du dialogue social par l’abandon des loi travail de 2016 et loi Macron. Référendum obligatoire dans l’entreprise en cas de changement de politique économique stratégique .
- Collège citoyen et scientifique en responsabilité de vigilance quant aux politiques de santé publique.
- Droit au logement appliqué strictement, la première des inégalités empêchant tout rôle citoyen est le non accès à un logement pour tous.
- Financement public de tous les lieux de culte. L’État est laïc mais il doit garantir la liberté de pratiquer sa religion en toute sécurité. Cela permet également une indépendance culturelle de la France .
Ces communautés d’intérêts ont des fonctionnements propres et parfois privés qui sont donc différents et n’ont pas nécessairement à se revendiquer comme démocratiques. Or, les citoyens y vivent souvent la majorité de leur temps sans pouvoir jouir d’un accès à un processus de décision particulier. Dans les entreprises, par exemple, cette absence de processus de décision associant les salariés crée d’office un rapport de force inégal entre employeur et salariés, justifié par des structures hiérarchiques et ne permettant ainsi pas l’exercice des mêmes libertés que celles qui sont promues dans l’espace public. Il demeure pourtant un pouvoir de représentation par le biais de syndicats, pour les entreprises, d’associations dans d’autres secteurs, mais qui ne peuvent, dans l’état actuel de ces institutions, qu’amoindrir le conflit inégal généré par le rapport de forces.
Cette impuissance, notamment décrite par Vincent de Gauléjac, ou Michel Crozier est au cœur de la souffrance au travail lorsqu’il s’agit d’emploi mais également un sentiment d’exclusion dans les milieux culturels ou médiatiques. Ces phénomènes sont à l’origine de l’idée selon laquelle il y aurait une inégalité d’accès, ces institutions étant réservées à une élite laissant la majorité des citoyens de côté et dépourvus de moyens d’implication dans ces domaines. Cela créé une perte sentiment d’appartenance à une communauté d’intérêt social, et finalement un désintérêt voire une défiance pour tout organisme collectif qui serait dès lors défenseur d’un système qui exclut par le biais de discriminations, financières, sociales, culturelles...
Propositions :
- Universités gratuites permettant à chaque citoyen.ne d’avoir accès à un enseignement supérieur à tout moment de sa vie et garantir un accès égal à la connaissance, la culture, les sciences.
- Prise en compte de la parité et de la diversité dans la démocratie participative : organiser des moyens d’expression réellement représentatifs de la population (ex : représentations des différences classes sociales, parité, âge…). Si on veut redonner la parole aux citoyen.ne.s, il ne faut laisser personne de côté et organiser les prises de parole pour que les femmes, principales concernées de cette invisibilisation et victimes des déséquilibres d’accès aux services publics, aient un réel moyen d’expression dans le débat citoyen.
- Adhésion obligatoire à un syndicat, si aucun syndicat n’est garant de la représentation des salariés, des associations citoyennes internes à l’entreprise seraient possibles et financées par les cotisations paritaires . Rétablissement du dialogue social par l’abandon des loi travail de 2016 et loi Macron. Référendum obligatoire dans l’entreprise en cas de changement de politique économique stratégique .
- Collège citoyen et scientifique en responsabilité de vigilance quant aux politiques de santé publique.
- Droit au logement appliqué strictement, la première des inégalités empêchant tout rôle citoyen est le non accès à un logement pour tous.
- Financement public de tous les lieux de culte. L’État est laïc mais il doit garantir la liberté de pratiquer sa religion en toute sécurité. Cela permet également une indépendance culturelle de la France .