La détention du capital ne peut plus être considérée comme donnant le droit absolu de décider de la stratégie d’une entreprise. Pour autant il serait absurde de vouloir nationaliser toutes les entreprises ce qui reviendrait à interdire toute initiative individuelle et briderait sans doute considérablement les capacités d’innovation.
Si la forme coopérative est théoriquement moins prédatrice que l’entreprise privée, rien ne garantit pour autant que dans la réalité il en aille toujours autrement. De nombreuses entreprises relevant de l’économie sociale et solidaire, n’ont en réalité aucune différence dans leur politique ou leur gestion interne : le secteur financier illustre cette absence de différence.
Il faut donc articuler les différents modes de gestion des entreprises.
Au-delà des règles fixées au secteur financier dans la délivrance de crédits (Cf. proposition sur la réforme du secteur financier), il convient de fixer également des règles aux entreprises privées elles-mêmes.
Il faut ainsi s’interroger sur l’opportunité de laisser des entreprises accroître sans limite leur périmètre d’intervention ou leur chiffre d’affaires. Ne faut-il pas se servir de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) chaque fois que possible pour intervenir dès qu’une entreprise dépasse une certaine taille, par une prise de participation suffisante pour influer sur la politique de l’entreprise afin de faire respecter les objectifs nationaux et/ou locaux en matière sociale, environnementale et démocratique ?
Les modalités de gestion internes ne peuvent rester au stade actuel qui voit les salarié.es dépossédé.es de toute capacité d’intervention et leurs droits rognés année après année.
Les lois Auroux avaient tracé des axes importants et il faut sans aucun doute en refaire le socle d’une évolution des rapports sociaux au sein des entreprises : droit des institutions représentatives du personnel, droit syndical, démocratisation des conseils d’administration, etc.
Si la forme coopérative est théoriquement moins prédatrice que l’entreprise privée, rien ne garantit pour autant que dans la réalité il en aille toujours autrement. De nombreuses entreprises relevant de l’économie sociale et solidaire, n’ont en réalité aucune différence dans leur politique ou leur gestion interne : le secteur financier illustre cette absence de différence.
Il faut donc articuler les différents modes de gestion des entreprises.
Au-delà des règles fixées au secteur financier dans la délivrance de crédits (Cf. proposition sur la réforme du secteur financier), il convient de fixer également des règles aux entreprises privées elles-mêmes.
Il faut ainsi s’interroger sur l’opportunité de laisser des entreprises accroître sans limite leur périmètre d’intervention ou leur chiffre d’affaires. Ne faut-il pas se servir de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) chaque fois que possible pour intervenir dès qu’une entreprise dépasse une certaine taille, par une prise de participation suffisante pour influer sur la politique de l’entreprise afin de faire respecter les objectifs nationaux et/ou locaux en matière sociale, environnementale et démocratique ?
Les modalités de gestion internes ne peuvent rester au stade actuel qui voit les salarié.es dépossédé.es de toute capacité d’intervention et leurs droits rognés année après année.
Les lois Auroux avaient tracé des axes importants et il faut sans aucun doute en refaire le socle d’une évolution des rapports sociaux au sein des entreprises : droit des institutions représentatives du personnel, droit syndical, démocratisation des conseils d’administration, etc.