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  vendredi 21 juin 2019
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Rallumer le flambeau de l'espérance sociale

Il y a 75 ans « Les Jours Heureux » pour la France et l'Europe

Programme du Conseil National de la Résistance

La France Macroniste a totalement omis de célébrer les 75 ans du programme du CNR le 15 mars 2019. Rien de surprenant pour le héros de la régression sociale et des inégalités.

Pourtant, aujourd'hui, comme hier pendant la guerre, la France, l'Europe et le monde ont besoin qu'ensemble, nous gardions allumé le flambeau du progrès social et de la démocratie politique et sociale allumé dans les ténèbres de l'occupation nazie par la Résistance.

Dès que les ténèbres nazies recouvrirent l'Europe, des citoyennes et citoyens allumèrent des bougies pour défier les ténèbres. Ces flammes vacillantes et isolées ne pouvaient pas vaincre les ténèbres mais elles furent lumières pour les consciences. Elles signifiaient à tous que la lumière de la liberté et de la justice ne pouvait pas s'éteindre dans le cœur des humains et que l'aube triompherait de la nuit.

Les fondateurs du Conseil National de la Résistance regroupèrent ces petites lumières dispersées en un flambeau de la liberté et de la justice qui ne s'éteindrait plus avant d'avoir vaincu les ténèbres.

Ils voulurent que l'aube nouvelle qu'ils préparaient ne fût pas comme le jour d'avant. Le flambeau fut celui de la libération de la patrie et de l'Europe. Il fut aussi celui d'une autre et belle espérance, celle d'un monde pacifié, plus juste, plus fraternel, plus humain, plus solidaire où selon l'expression de Lamartine en 1848, reprise par Gaston Tessier, représentant de la CFTC au CNR, « chacun aurait sa place au soleil revenu ».

Ces hommes et ses femmes, surent dépasser leurs différences pour affirmer un idéal humaniste et proposer l'UTOPIE du progrès social, source d'inspiration pour une action déterminée afin que cette utopie devienne réalité politique et sociale.

Ils le voulurent et ils le firent.

La France meurtrie conforta la République par une nouvelle constitution.

La France ruinée sut mettre en place la Sécurité Sociale qui est devenue notre compagne bienveillante de la naissance à la mort.

La Libération fut aussi le vote des femmes, le salaire minimum, les nationalisations, l'industrialisation, les droits des salariés dans les entreprises …

L'association du progrès social et de la volonté politique permirent à la France et à l'Europe d'entrer dans une ère de progrès social sans précédent dans l'histoire. La France et l'Europe devinrent un modèle social, une espérance pour les salariés du monde entier.

Pendant longtemps, nos mères et nos pères, nos grands-mères et nos grands-pères, ma mère et mon père, vigiles et combattants de la lumière contre les ténèbres, crurent que ce progrès social ne s'arrêterait pas, que le flambeau du progrès social qu'ils avaient allumé continuerait toujours d'illuminer l'Europe et d'éclairer le monde.

Aujourd'hui hélas, l'idéologie gestionnaire du capitalisme financier mondialisé tente d'éteindre ce flambeau.

Le progrès social est devenu la cible des nouveaux matérialistes pour qui le seul objectif est toujours leur seul profit, fusse au prix de la misère et de la mort. Ils tentent de nous faire croire que l'emploi nécessite la remise en cause des droits des salariés et que le seul avenir pour nos enfants est dans la régression sociale.

Le message de la Résistance est toujours d'actualité et la gravité de la situation sociale, politique et écologique doit permettre d'inventer un nouveau modèle économique et social au service des humains.

Face à la mondialisation financière, et avec la communication universelle instantanée, il faut proposer l'utopie d'un contrat social de progrès humain, social, démocratique et écologique à vocation universelle. Il s'agit de mettre la robotique, le numérique et, ce qui est tort appelé "intelligence artificielle", au service des humains alors que les financiers et leurs valets Macron et libéraux de tous poils, en font un instrument d'exclusion et exploitation des humains et de la terre.

Alors que les gouvernants semblent renoncer à construire un avenir meilleur pour se contenter de gérer aujourd'hui, nous avons le devoir de leur rappeler le combat de nos parents et les valeurs du Conseil National de la Résistance pour inventer les moyens d'un nouveau progrès social.

Oui le devoir, car, si la désespérance sociale s'installe, si les gouvernements successifs ne proposent pour nos enfants que de vivre moins bien que nous, alors, les ténèbres ressurgiront. Elles ont été là dans les urnes de dimanche. Nourrie par la désespérance semée par la politique de régression sociale, la bête brune menace l'Europe, nos libertés, l'humanisme et la paix.

Nos parents ont gagné leur difficile combat au risque de leur vie. Nous leur devons de mener le nôtre. Humanistes, nous tous qui croyons en l'homme, au progrès social universel, à la justice et à la solidarité, appelons tous les citoyennes et citoyens d'Europe à se rassembler comme dans le Comité National de la Résistance, pour penser et construire un autre avenir, pour inventer une UTOPIE pour le 3èmemillénaire et pour l'inscrire dans l'histoire de l'Europe et de l'humanité. Le progrès social demeure la plus belle utopie et la seule opportunité pour l'Europe de compter réellement dans la mondialisation qui, sans elle, se fait contre nos valeurs.

Ce nouveau contrat social ne peut se faire sans la confiance, l'adhésion et la participation du peuple comme ce fut le cas dans la Résistance. Pour cela il faut une nouvelle constitution élaborée avec les citoyens et redonnant au peuple la souveraineté. La construction de ce nouvel édifice démocratique, républicain et social nécessite des États Généraux préparatoires à une assemblée constituante.

Ce nouveau contrat social ne peut se faire sans respecter les équilibres de la planète indispensable à l'avenir de l'humanité. 

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