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  vendredi 21 juin 2019
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Quand les grandes sociétés mondialisées accaparent les fonctions de l'État c'est la démocratie qui meurt, c'est un monde d'exploitation, d'oppression, de misères et de violence privée et non légitime qui s'instaure. La ploutocratie (gouvernement par les riches) menace toute l'humanité !

Elon Musk avec SpaceX se lance dans la conquête de l'espace et envisage de transformer Mars en vue d'une colonisation à l'horizon 2025-2030. Sa société fabrique déjà vaisseaux spatiaux et fusées à prix très compétitifs, notamment utilisés pour ravitailler la station spatiale internationale (ISS). Il a réussi le vol de démonstration du lanceur Falcon Heavy, désormais le plus puissant au monde, devant ceux des États. Mars One et The Mars Society ont eux aussi la planète rouge en ligne de mire. Dans le même temps, TRUMP envisage une privatisation de La Nasa et la privatisation totale de la station spatiale internationale.

Pourtant le statut juridique de l'espace et des ressources extra-atmosphériques est fixé par le Traité de l'Espace, adopté en 1967 sous l'égide des Nations unies faisant de l'espace une «chose commune» («res communis»), au sens où les Romains entendaient déjà ce terme et l'appliquaient à l'air ou à la mer: une ressource ne pouvant faire l'objet d'une appropriation à titre exclusif et doit demeurer librement utilisable par tous.

Hélas, cette conception est aujourd'hui combattue et battue en brèche.

Les États-Unis les premiers ont fait évoluer leur législation en contradiction avec cette doctrine universaliste par l'adoption en 2015 du «Space Act», sous la présidence de Barack Obama. Il prévoit que : «Un citoyen des États-Unis engagé dans la récupération à titre commercial d'une ressource se trouvant sur un astéroïde ou dans l'espace aura droit à toute ressource obtenue, incluant le droit de détenir, de posséder, de transporter, d'utiliser et de vendre la ressource obtenue». Cela revient à conférer aux entreprises capables d'envoyer des engins dans l'espace, comme SpaceX, un titre juridique de propriété sur les ressources qu'elles pourront en extraire et donc une appropriation capitaliste des biens de l'espace.

Malgré les critiques de l'ONU, d'autres États se sont engagés dans cette voie dont Les Émirats arabes unis en 2016. Le Luxembourg en 2017 a été de son côté le premier pays européen à suivre cette logique, en se dotant d'une législation permettant d'accorder des permis d'extraction dans l'espace. Conséquence: des filiales de compagnies minières américaines se sont installées dans le Grand-Duché, bénéficiant des avantages fiscaux du paradis fiscal.

Ces États offrent l'Univers aux milliardaires et en prive l'humanité alors que les États devraient garantir l'universalité des biens de l'univers !

En même temps, Mark Zuckerberg (Facebook) annonce la création de sa propre monnaie, le LIBRA, utilisant, comme tous les capitalistes, l'aspiration libertaire de mai 68 pour s'approprier le monde au nom de la liberté.

En même temps, toutes les grandes entreprises confient leur sécurité à des sociétés privées de vigiles tant au national qu'à l'international, accaparant ainsi la violence légitime normalement dévolue à l'État.

En même temps, la femme du président de la République Française annonce qu'elle va donner bénévolement des cours dans une école privée fondée par le milliardaire Bernard Arnault 5LVMH) qui en tirera ainsi des crédits d'impôts. Il s'agit de formater les esprits, de les configurer afin qu'ils deviennent de bon et dociles outils pour les patrons.

En même temps Macron annonce la suppression de l'ENA livrant ainsi la formation des cadres de l'État aux grandes écoles privées dont la fonction est de formater l'esprit des futurs dirigeants du monde au profit du capitalisme financiarisé.

Ainsi la boucle est bouclée : les grandes sociétés capitalistes visent à accaparer les fonctions fondamentales des États pour accroître encore l'exploitation de la terre, l'étendre à tout l'univers accessible aujourd'hui et demain et évidemment exploiter aussi les humains en soumettant le monde à leur pouvoir et à leurs intérêts.

Évidemment, ils délègueront une part de l'autorité et des biens à des sociétés vassales.

Ainsi se constitue dans le monde, une ploutocratie sur le modèle féodal où le souverain est le plus riche et les vassaux des entreprises, redevables au seigneur qui leur laisse de petites parts de la richesse et du pouvoir en échange de la soumission totale. Le capitalisme mondialisé réinvente la féodalité mais avec seulement 2 catégories d'humains au lieu de 3 : ceux qui possèdent, une infiniment petite part de l'humanité, et ceux qui subissent et qui, selon l'expression de Macron, « ne sont rien »Ces humains, sans droits et sans pouvoirs, seront des chaires à profit et parfois à canons. Et tout cela se fait avec la complicité des États et des acteurs politiques qui détruisent volontairement leur pouvoir et pratiquent ainsi « La Servitude volontaire » décrite par La Boétie (de) en 1576, comme l'a démontré Aude Harlé (Aude Harlé, « Le coût et le goût du pouvoir : le désenchantement politique face à l'épreuve managériale Sociologie clinique des cabinets ministériels » (2ème partie) 2010.

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CRÉATION D’UN CONSEIL NATIONAL DE LA RECONSTRUCTION SOCIALE.
Ce n’est pas après la crise qu’il faut penser les lendemains, c’est pendant la crise. De Gaulle, Jean Moulin et les Résistants l’avaient compris en créant, en pleine guerre, le Conseil National de la Résistance. Alors que l’Europe connaissait les pires horreurs de sa pourtant guerrière histoire, ils comprirent que devait commencer la construction du monde de demain en corrigeant les erreurs d’hier. Ils construisirent l’une des plus belles utopies de l’humanité.
Dès que les ténèbres nazies recouvrirent l’Europe, des citoyennes et citoyens allumèrent des bougies pour défier les ténèbres. Ces flammes vacillantes et isolées ne pouvaient pas vaincre les ténèbres mais elles furent lumières pour les consciences. Elles signifiaient à tous que la lumière de la liberté et de la justice ne pouvait pas s’éteindre dans le cœur des humains et que l’aube triompherait de la nuit.
Les fondateurs du Conseil National de la Résistance regroupèrent, en pleine guerre, ces petites lumières dispersées en un flambeau de la liberté et de la justice qui ne s’éteindrait plus avant d’avoir vaincu les ténèbres.
Ils voulurent que l’aube nouvelle qu’ils préparaient ne fût pas comme le jour d’avant. Le flambeau fut celui de la libération de la patrie et de l’Europe. Il fut aussi celui d’une autre et belle espérance, celle d’un monde pacifié, plus juste, plus fraternel, plus humain, plus solidaire où selon l’expression de Lamartine en 1848, « chacun aurait sa place au soleil ».
AUJOURD’HUI, un microscopique être invisible suffit à mettre en lumière les erreurs, les échecs, voire les crimes, du monde d’hier, d’un monde méprisant les faibles, les travailleurs, les pauvres, les solidarités, les services publics et les équilibres humains et naturels.
Comme avant-hier pour la liberté, la justice et la dignité humaine, partout, les petites lumières des femmes de ménages, des aides-soignantes, des infirmières, des médecins éclairent l’humanité pour maintenir l’espoir. Partout, les petites bougies des travailleurs, souvent des travailleuses, si mal traité(e)s hier, nous permettent de manger et de subvenir à nos besoins. Comme avant-hier, elles et ils le font au risque de leur vie et de celle de leur famille.
Mais hélas pas comme avant-hier !
Il n’y a pas de bougies de l’espérance sociale et humaine qui se réunissent pour créer le flambeau de l’espérance d’un autre monde, plus juste, plus solidaire, soucieux du bien des humains et de leur avenir et donc respectueux des grands équilibres de la planète et de la nature.
Il n’y a pas de De Gaulle et de Jean Moulin.
Il n’y a pas de syndicalistes comme Louis Saillant (CGT) et Gaston Tessier.
Il n’y a pas d’hommes politiques comme André Mercier (PCF), André Le Troquer (SFIO), Marc Rucart (Radical), Georges Bidault (Démocrates-chrétiens), Joseph Laniel (Alliance démocratique), Jacques Debû-Bridel (Fédération républicaine).
Il n’y a pas ces visionnaires pour réunir, les syndicats, les associations, les partis politiques réellement progressistes, tous ces résistants à la destruction de l’idéologie financière et gestionnaire.
Puisqu’il n’y a pas à la tête des partis politiques et des syndicats des femmes et des hommes (pourtant, contrairement à Jean Moulin, ils ne risquent pas leur vie) pour réunir toutes ces bougies en un grand flambeau capable, dès demain, d’éclairer l’avenir, il appartient à chaque être humain, conscient de l’enjeu et soucieux de notre avenir et de celui de nos enfants et de nos petits-enfants, d’agir pour ce rassemblement.
Je propose donc, à chacun de nous, à tous ceux qui veulent que demain soit un autre monde, de proposer et d’agir localement, régionalement, nationalement, pour ceux qui peuvent agir à ce niveau, la création d’un nouveau CNR
Un CONSEIL NATIONAL DE LA RECONSTRUCTION SOCIALE.
Origine de la proposition
à titre individuel
Edmond Harlé
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