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  jeudi 4 juin 2020
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Pour une société participative en France et en Europe


Notre conviction est qu’il y aura un «avant» et un «après – covid19», mais un après qui reste
encore à créer.
ll n’y a pas de domaines de nos vies, nos vies individuelles comme nos vies en collectif, qui échappe à la remise en question.
C’est la façon dont chaque société, la société française et la société européenne entre autres, et en leur sein chaque groupe social, va aborder cette question (voire va l’éluder), qui déterminera ce que sera l’après covid19.
L’après sera-t-il pire ou meilleur que l’avant, il est encore trop tôt pour le dire.
En revanche, nous sommes convaincus que, pour éviter un après pire que l’avant, voire un après comme l’avant, ou encore un après «comme l’avant mais en pire», tout ce qui fait société doit s’emparer de cette question. Sinon ce sont les forces dominantes financières, politiques et
médiatiques qui dessineront l’après au mieux de leurs intérêts, pour une société encore plus injuste, encore plus individualiste, encore plus inégalitaire: plus invivable, et plus insupportable pour les valeurs que Génération.s défend.

. Une société participative dès le plus jeune âge

Pour une éducation qui retrouve les vertus du vivre ensemble: apprentissage de la vie civique, de l’écologie sous toutes ses formes.
Apprendre aussi dès l’enfance à se prémunir du harcèlement, de l’exclusion, de la violence.
Apprendre dès l’école (et pour la vie) à faire ensemble, à écrire la meilleure partition ensemble plutôt qu’à obtenir la meilleure note tout.e seul.e .

. Une société de l’utilité sociale:

Pour un monde du travail reconnu pour son utilité sociale, le travail sous toutes ses formes:à la maison, pour son quartier, pour son environnement naturel, en association, en création (seul ou à plusieurs), auprès des plus fragiles (à tous les âges de la vie), en production comme en travail à distance (dans l’économie marchande ou non marchande).
Infirmier, caissier, cariste sont des métiers dont l’utilité sociale évidente aujourd’hui mérite une revalorisation rapide et conséquente.

Produire avant tout du lien social: des lieux d’échange et de discussion collaborative (ce qui n’exclut pas des conflits, car les intérêts catégoriels ou de classe font partie de la société), de la découverte culturelle et scientifique en encourageant le spectacle vivant et la culture pour tous.
Pour une utilité sociale ancrée localement mais ouverte au monde: le premier échange doit être celui qui définit dans le bassin de vie quoi créer, comment se déplacer,
quoi produire, comment échanger ce qui est vital à l’utilité sociale aujourd’hui et à traverser les crises demain.

. Une société de la participation citoyenne:

Pour donner corps au faire ensemble et pour produire du lien social,
Une vie politique basée sur la délibération plutôt que sur la décision technocratique,
Une société numérique qui rapproche les citoyens des lieux de délibération politique, plutôt qu’une économie numérique qui isole le citoyen et invisibilise les métiers dans les entrepôts, dans les centres commerciaux et à l’hôpital
Une société qui permet la rencontre autour de projets et des questions de société
Des projets locaux choisis par les habitants et mis en oeuvre par les élus,
Des projets sur le territoire associant experts et citoyens, avec un contrôle depuis la décision jusqu’à la mise en oeuvre
Des groupes de réflexion pour répondre aux grandes questions de société (sur le modèle de la convention citoyenne pour le climat).

. Une société au cœur d’une Europe porteuse de nos valeurs:

Dans un monde dominé par le laisser-faire économique et l’autoritarisme politique,
Pour une Europe ambitieuse qui investit dans l’avenir et les grands projets,
Education – Jeunesse
Formation
Développement structurel (Santé, Industrie et Services, Numérique, Transport.....)
Pour une Europe citoyenne qui délibère en protégeant les libertés publiques et l’utilité sociale.
. Gouvernance politique: pour une réforme plus démocratique des institutions européennes
. Lien entre élus, experts et citoyens: pour une société du partage de l’information , et non plus un
monopole des lobbies.

Pour une Europe qui se prépare à affronter les crises de demain
Le projet européen doit être global et partagé par le plus grand nombre en combinant tous les
aspects cités ici, sans quoi nous nous exposons à des crises écologiques, sociales et politiques encore
plus violentes.

Vincent, Clément, Pascal - Bourgoin-Jallieu (Isère)
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