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  dimanche 2 février 2020
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La dictature du PIB ne repose sur aucun élément permettant de relier son évolution à la qualité de vie des individus ni à la résilience de la société. Il s’agit d’un pur agrégat dont les capitalistes se sont servis pour asseoir un modèle de développement. Ils ont réussi le tour de force de faire admettre cet indicateur comme le seul susceptible de représenter une évolution positive des sociétés, et ce quelles que soient les conséquences tant en termes d’inégalités sociales que de dégâts environnementaux. De plus comme toutes les activités sont prises en considération il est implicitement admis que les accidents ou les canicules, inondations, etc. et leurs effets seraient positifs puisqu’ils contribuent à l’augmentation du PIB.

Il est donc fondamental de renoncer à prendre en considération cet indicateur.

Les essais de substitution qui ont été effectués se sont traduits par de nombreux indicateurs alternatifs dont aucun n’a la simplicité du PIB tant il est vain d’imaginer un indicateur synthétique susceptible de décrire à lui seul ce qu’est une société et d’en mesurer son évolution.

Il semble important de faire de la pédagogie pour rendre publics l’ensemble des indicateurs alternatifs qui ont été élaborés tels que l’espérance de vie en bonne santé, les écarts de revenus, la consommation carbone, l’abondance des oiseaux, etc.

Disposer d’une batterie d’indicateurs permet au demeurant une meilleure compréhension des enjeux et des priorités à retenir en fonction de chaque indicateur, aucun ne pouvant être subordonné aux autres.
Origine de la proposition
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il y a plus d'un mois
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#310
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je ne sais pas si ma proposition s'inscrit parfaitement dans ce thème:
lorsque nous sortirons de cette pandémie, tous les pays seront endettés ; il me semble que pour redéfinir une nouvelle économie, la première des actions à mener sera de remettre les compteurs à zéro; de suprimer l'état d'endettement pour tous les pays (cette idée de suppression de la dette qui avait été admise pour la Grèce); action à mener par le FMI et les banques cezntrales dont les missions doivent être revues, non plus pour obliger les pays en développement et en didficultés à s'aligner sur les principes économiques des pays riches mais à permettre à chaque pays de redéfinir comme il l'entend son économie
Origine de la proposition
à titre individuel
Brigfitte Simonetta ; je fais partioe du comitté generations,.s Aix en Provence
il y a plus d'un mois
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#340
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Bonjour. Je viens de créer un groupe Facebook, appelé A new European economic model for a united future.

Nous devons donc travailler, déterminer un plan d'étude. Quel modèle, à ce stade théorique, devons-nous synthétiser pour un futur plus social, égalitaire, respectueux de l'environnement, des droits humains ? Là dessus tout le monde sera d'accord, mais il y a 8 postulats.

Postulat n°1: Le modèle capitaliste doit être, non pas amélioré, mais réformé. Je ne suis pas pour sa disparition, puisqu'il faudra bien un modèle qui le remplacera, et je ne sais pas si dans les 30 années qui viennent nous aurons le temps d'une telle (ré)volution.

Postulat n°2: nous ne sommes pas dans la lutte des classe, la liberté d'entreprendre et même de s'enrichir doit être préservée, mais l'enrichissement se fait toujours au détriment de certain-e-s (pas tout le monde, l'évolution du niveau de vie depuis les années 20, le "démontre";), ce qui immanquablement fait porter à son bénéficiaire une responsabilité vis à vis de la communauté. Il ne s'agit pas de donner une limite à l'enrichissement, mais cette richesse ne doit pas servir la/le seul-e bénéficiaire. Cet argent à un certain stade n'appartient plus à son propriétaire, cet écart de richesse entre les gens relève de l'insupportable, quand on fait fortune, nous avons aussi cette responsabilité: savoir être juste, empathique, œuvrer pour le bien commun et le bien de la planète puisque l'on a les moyens de le faire. Il est bien hypocrite de demander au "pauvre" d'agir alors qu'il n'en a pas les moyens.

Postulat n°3: la vérité. Quand on accède aux responsabilités, au pouvoir, il faut accepter la critique et admettre ses erreurs. Afin de les limiter, la démocratie directe doit s'appliquer au plus haut niveau, et accepter que la démarche citoyenne trouve sa place dans toutes les instances, comités, commission,... Le secret d'état doit être minimisé au maximum. C'est un avantage pour l'exécutif, qui ainsi peut partager sa responsabilité.

Postulat n°4: le droit à l'auto-détermination des individu-e-s, l'égalité des droits. Il est essentiel de s'affranchir des influences sociales, religieuses, de pouvoir qui on le sait ralentissent l'application en droit de nos principes constitutionnels. On ne ménage pas la chèvre et le chou, on est intransigeants sur ces principes. Un exemple: chacun-e est libre de "constituer" la famille qu'elle ou il désire, il n'y a pas de modèle hérité d'une longue tradition, culture ou religion, ça n'existe pas, les mêmes droits pour toutes et tous.

Postulat n°5: l'abandon de l'idéologie de la croissance et en conséquence son TAUX. Le critère de "performance" d'un pays ne doit pas en tenir compte. Mais nous ne prônerons pas non plus la "décroissance". Notre modèle doit par exemple intégrer le "bien être" des personnes.

Postulat n°6: La science est par principe bénéfique, son application est parfois douteuse, certains se l'approprient et pensent détenir la vérité (ceux qui savent, et les autres), mais elle doit être vectrice de progrès social et nous sauvegarder de nous-mêmes.

Postulat n°7 : Le développement de nouvelles technologies doit faire l'objet d'études de risque et de consensus, avant toute application. C'est comme les médicaments, on doit mesurer le rapport bénéfice-risque. Aucune technologie d'ampleur ne doit faire l'objet d'un développement industriel sans passer par un débat public, organisé selon des principes démocratiques.

Postulat n°8: l'abandon à terme de l'industrie de l'armement et de toute technologie qui ne serait pas maîtrisable. Il s'agira peut-être un jour de nous défendre contre les menaces extra-terrestres, mais en attendant, nous épuisons des forces à nous battre les uns contre les autres. Croire que la guerre est un facteur de croissance (relance par la guerre), que l'industrie de l'armement soutien en fait les autres industries a peut-être un sens économique, mais cela ne doit pas être retenu dans notre modélisation. On doit faire sans.

Postulat n°9: l'Europe doit être notre écosystème, on doit exclure du modèle toute spécificité Française qui ne puisse s'appliquer. Je rappelle qu'il existe la déclaration universelle des droits de l'homme, qui est bien internationale, je pense qu'une bonne partie nos principes constitutionnels sont compatibles et peuvent trouver leur place dans le futur modèle. Ce n'est qu'un exemple. On va de ce fait exclure les particularités régionales, mais intégrer la reconnaissance des spécificités culturelles, en prêtant attention à ce qu'elles ne remettent pas en question les principes universels que mettent en avant le futur modèle socio-économique.

Postulat n°10: on peut remettre en question les 9 postulats précédents ou en rajouter d'autres, mais on ne peut débuter le travail sans s'être mis d'accord sur ces bases.

J'aimerai que Generations s'associe à notre Travail, et souhaite rencontrer Benoit HAMON. Lisa, femme Trans de Brest, militante œuvrant pour une société nouvelle.
Origine de la proposition
à titre individuel
THEPOT Lisa
il y a plus d'un mois
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#344
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Suppression de la dette mondialement
Remplacer le PIB par un classement qui tienne compte de la qualité de vie, de l'environnement, etc... bref de tout ce qui protège la planète, donc les populations.
Origine de la proposition
à titre individuel
Mnoelle Bas
il y a plus d'un mois
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#355
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Un sujet un peu tabou qu’il serait utile d’aborder dans notre projet.

Ne faut-il pas envisager une décroissance démographique ?
- Les tendances actuelles nous mèneraient vers un monde à 11 milliards d’individus à l’horizon 2100 selon l’hypothèse médiane des Nations unies, soit presque 50 % de plus qu’aujourd’hui. Ce qui semble incompatible avec l’état d’une planète déjà confrontée à une crise écologique majeure.

- Pourrait-on plutôt stabiliser rapidement la population mondiale puis la faire décroître jusqu’à 7,3 milliards d’habitants, comme dans l’hypothèse basse des Nations unies ?

- Objectif qui posent des problèmes difficiles. Ne faut il pas prévoir et tenter d’organiser cette décroissance plutôt que d’avoir à la subir dans le chaos causé par l’effondrement de nos sociétés sous l’impact de la crise écologique.
Origine de la proposition
à titre individuel
Marcel Ferreol
il y a plus d'un mois
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#372
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C'est en effet logique, mais je me refuse à l'accepter, pourquoi l'humain devrait une fois de plus se soumettre à la logique de "masse", comme l'est la croissance économique. Le pragmatisme a ses limites, cessons de considérer l'humanité comme l'ennemi de tout. L'ennemi est la logique, il ne faut pas la retourner contre nous sous pretexte de sauver la planète. Dans cette logique "Réduire" la population se fait déjà: guerres, maladies, virus,...
Origine de la proposition
à titre individuel
Lisa THEPOT
il y a plus d'un mois
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#377
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Le PIB perdure en tant qu'il est fondé sur un paradoxe. La mesure de son évolution sur une durée déterminée au niveau national détermine la croissance économique. Si l'on nous dit que la croissance a été forte au trimestre précédent, parallèlement l'on nous fait comprendre que c'est la collectivité nationale qui s'est enrichie. Or, alors que cet agrégat prétend illustrer l'amélioration de la richesse économique commune, il ne met pas en lumière l'état des inégalités entre les individus compris au sein de cet ensemble. À l'heure où divers études dénoncent la montée des inégalités socio-économiques, cet indicateur se rend complice de leur invisibilisation. En réalité, la plupart de la population connaît une stagnation des revenus du travail, et c'est principalement la montée des revenus du capital d'une très faible partie de cette population qui influence la croissance économique. Le PIB par habitant ne suffit pas à résoudre ce défaut.
Penser les alternatives du PIB, c'est imaginer la façon de quantifier la richesse d'une société et donc sa production. Nous ne devons plus penser l'enrichissement comme un phénomène individuel (ou propre à chaque ménage) en espéant que celui-ci s'écoule proportionnellement jusqu'aux couches sociales les plus précaires. Au contraire, l'enrichissemnt doit être quantifié et perçu de manière global. Cette nouvelle vision doit émerger grâce à un nouveau modèle social global, où la production ne sert plus des besoins individuels mais se sait pluri-individuelle. En effet, une telle logique permettrait d'encourager le recyclage, le partage et la mise en commun de certains biens (pour pallier à la production massive de biens coûteux utilisés à de rares occassions, comme des outils ou des appareils électroménagers spécifiques), la fin de l'obsolescence programmée, la solidarité, ... La mesure de la richesse par rapport à sa conception théorique et pratique ne peut être distinguée. Le PIB accompagne un modèle précis, mais l'invention d'un nouvel indicateur, loin d'un agrégat national restrictif et globalisant, pourrait aider à innover vers un modèle de développement différent.
Origine de la proposition
à titre individuel
Jules Bazelaire, (Jeunes Génération.s Gironde/Bordeaux et Bordeaux Deux-Rives)
il y a plus d'un mois
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#393
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La mesure du PIB n'est plus approprié au monde dans lequel on vit. dans les années 60, chaque point de croissance était redistribué en proportion aux plus pauvres. La croissance maintenant ne signifie plus élévation de niveau de vie de la population, mais enrichissement personnel des capitalistes. Cependant il n'y a pas d'indicateur composite assez intéressant pour exprimer ce qu'il se passe dans un pays. Nous devrions je pense, continuer à utiliser le PIB mais couplé à :
-l'indicateur de répartition des nouvelles richesses créé, pour montrer que cette augmentation du PIB profite à l'ensemble de la population, et, si cela ne profite qu'au 1% les plus riches, remettre en cause ce besoin de croissance et cette répartition (je pense que c'est un très bon indicateur pour réveiller les colères de la population)
-un indicateur prenant en compte le niveau de pollution de l'état par rapport au niveau de vie

Enfin j'ai vu le message sur une décroissance démographique, et je ne suis pas d'accord. En france les plus riches polluent 40 fois plus que les plus pauvres (alternative économique). Dans le monde, ce rapport est plus grand encore. Nous faisons déjà pesé les taxes anti pollution sur la consommation, et donc sur en proportions les plus pauvres. La décroissance démographique face à la menace climatique est une résignation idéologique pour moi
Origine de la proposition
à titre individuel
comité de la vienne
il y a plus d'un mois
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#421
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1. Le concept de lutte des classes est loin d'être périmé. Il est au coeur même du système capitaliste. Je rappelle que l'on définit un système économique par rapport à son mode de production. Ce qui distingue le capitalisme des autres systèmes n'est pas le profit, mais le salariat. C'est bien parce qu'il y a des capitalistes (=ceux et celles qui possèdent le capital sous diverses formes) et des salariés (=celles et ceux qui ne possèdent que leur force de travail et la "vendent" contre un "salaire";) que la production peut se faire. Evidemment, cette présentation est schématique? Des capitalistes sont aussi salariés et des salariés détiennent du capital. Le dépassement du capitalisme ne se fera pas en un jour. Je ne crois pas au "grand soir" Par contre, tout ce qu permet et encourage la réunion, dans les mêmes mains du capital et du travail, va dans le sens d'un dépassement du capitalisme. C'est pourquoi, je soutiens l'ESS et la transformation des entreprises en coopératives. Il existe des SCOP avec plusieurs milliers de personnes. L’ESS n’est pas réservée aux petites entreprises.

2. L’activité principale d’une entreprise est la production de richesses quel que soit le système économique. Ces richesses sont appelées « valeur ajoutée » et sont quantifiées dans les comptes de l’entreprise en fin d’exercice comptable. La « valeur ajoutée » peut être lue de Tableau des Soldes Intermédiaires de Gestion, élaboré avec le Bilan et le Compte de Résultat. Il suffit de regarder un tableau des SIG pour la trouver (elle se situe dans la partie haute du tableau). La valeur ajoutée ne doit pas être confondue avec le résultat (bénéfice ou perte) et encore moins avec les dividendes distribués. Ces derniers sont de la richesse produite par le travail et privatisée par les propriétaires de l’entreprise (= les personnes qui détiennent le capital) qui très souvent, notamment dans les TPE - PME, travaillent dans l’entreprise. Celles-ci perçoivent donc des dividendes en plus de leur rémunération mensuelle, quand tout va bien. La « participation » et l’ « intéressement » ont été inventés pour faire croire que les salariés étaient logés à la même enseigne que leur patron

3. La somme totale des richesses créées par les entreprises sur le sol français est le PIB. On voit ici l’articulation entre la microéconomie (pour faire simple, l’économie des unités : unités de consommation ou ménage et unité de production ou entreprise) et la macroéconomie (économie nationale qui est quantifiée autour d’agrégats, dont le PIB). Le PIB représente donc l’ensemble de la richesse créée dans un pays. Le PIB par habitants est, quant à lui, une approche du niveau de vie et permet les comparaisons internationales. Ce PIB par habitants n’est évidemment qu’une moyenne qui masque les disparités … ou plutôt qui ne cache même plus les inégalités criantes que l’on observe en France, pour ce qui nous concerne. Le PIB est évalué à l’aide prix de marché pour les productions marchandes et au coût des facteurs pour les administrations publiques.

4. Le PIB correspond donc à une approche particulière de l’économie. Il mesure la production de biens et services marchands et non marchands sur le territoire national. Pour produire, des matières premières sont nécessaires. Elles sont en quantités limitées sur la planète, tout comme les sources d’énergie fossiles. Plus la population s’accroît, plus les besoins s’accroissent et ceci d’autant plus vite que la logique de développement du pays et des entreprises entraîne à la création de besoin, via la publicité, la défense des intérêts particuliers par des lobbies, … Les ménages, dont la fonction principale est la consommation, consomment de plus en plus jusqu’à des biens et services qui ne leur servent à rien. On arrive aujourd’hui à une impasse qui se traduit par le changement climatique, l’épuisement des sources d’énergie fossile, le creusement des inégalités, la précarisation de nombreux travailleurs.euses, une urbanisation tentaculaire, une agriculture devenue de plus en plus capitalistique pour assurer l’alimentation (situation dont profitent les grands groupes agrochimiques), un développement de la grande distribution pour assurer la logistique des approvisionnements, la déforestation qui étend les surfaces cultivables (souvent monoculture) et détruit la biodiversité ce qui, in fine, provoque le rapprochement des espèces et, au-delà, la transmission des virus et bactéries ... et des pandémies. La logique est implacable, elle doit être brisée.

5. Casser cette logique peut se faire en pensant la croissance en d’autres termes que le PIB d’aujourd’hui. Non qu’il soit inutile, mais parce qu’il repose sur un choix idéologique., celui d’un capitalisme de vautours pour lesquels l’argent passe avant l’humain, plus par culture que par choix raisonné. Une nouvelle appréciation de la croissance doit se faire par des indicateurs de richesses, de développement humain et d’état de l’environnement.
… A suivre
Origine de la proposition
à titre individuel
Pierre Hachet, comité local du Pays de Saint Malo
il y a plus d'un mois
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#428
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Si le PIB ne constitue pas, en effet, un indicateur de la qualité de vie des individus ni à la résilience de la société. Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité). C'est la richesse créée par les collectifs de travail chaque année.

Cette richesse appartient aux collectifs de travail, mais il est capté par les sociétés d'actionnaires/ Chacune d'elle répartit sa valeur ajoutée:
- en salaires, le net pour à chaque salarié et les cotisations aux organismes sociaux;
- en profits, les amortissements pour réparer les actifs (bâtiments, machines, trésorerie, etc.), le résultat financier pour rembourser les avances consenties par les banques après analyse du modèle économique de l'entreprise, etc..

Le résultat peut être négatif (déficit) ou positif (bénéfice). L'éventuel bénéfice est partagé entre l'entreprise (mise en fonds propres), les actionnaires (distribution de dividendes) et les salariés (distributions de primes). L'éventuel déficit est comblé par une augmentation de capital social (les actions au prix de la création de la société ou des divers augmentations de capital) ou par une avance des banques selon leur confiance dans le modèle économique.

L'alternative politique du 21ème ne porte pas sur la propriété du capital social - c'est l'erreur du 20ème siècle - mais sur la propriété des profits et le pouvoir des salariés. Cette alternative permet de définir précisément la droite et la gauche:
- La droite défend la vision des actionnaires et milite pour une propriété des profits attribuée à la société d'actionnaires, pour une disparition du code du travail, mais aussi des deux autres piliers de l'Etat social, à savoir la sécurité sociale et le service public non régalien.
- La gauche milite pour une définition juridique de l'entreprise qui attribue à la société d'actionnaires et au collectif de travail des pouvoirs qui reconnaissent leur contribution respective aux ressources et pour défendre la vision originelle des trois piliers de l'Etat social mis en place à la fin de la deuxième guerre mondiale: un droit du travail indépendant du droit civil, une sécurité sociale indépendante de l'Etat et un service public élargi aux questions économiques et sociales pour répondre aux urgences sociales et écologiques.

Cette alternative efface l’ambiguïté produite par la "gauche de gouvernement" soumise à la tempête néolibérale qui a soufflé sur la planète depuis les années 1980.
Origine de la proposition
à titre individuel
Patrick SOULIER
il y a plus d'un mois
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#437
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Suite de ma précédente contribution.

6. Le PIB tel qu’il est aujourd’hui ne saurait donc répondre à la mesure de la croissance envisagé sous l’angle du bien-être des hommes et des femmes. Quels indices peut-on retenir ? Il existe déjà un Indicateur de Développement Humain (IDH) mis au point par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Il a ses limites, mais a le mérite d’exister. Depuis 2011, il a été transformé en « IDH ajusté selon les inégalités » qui prend en compte : le Revenu National Brut par habitant (= PIB + revenus reçus de l’étranger – Revenus versés à l’étranger), l’espérance de vie à la naissance, la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation. Cet indice tient donc compte de la richesse créée et à répartir, mais aussi de l’espérance de vie et de la formation. Il lui manque des indicateurs de l’état de l’environnement (CO2, utilisation des sources d’énergie renouvelable, quantité des surfaces cultivées en agro-écologie, bruit, biodiversité …). Je laisse aux spécialistes le soin de trouver un indice synthétique. Les choix politiques résident dans les priorités qui seront données aux statisticiens pour élaborer leurs indicateurs. On peut penser, par exemple, à traiter différemment les destructions (une catastrophe, naturelle ou non, qui détruit l’environnement occasionne des productions … comptées, aujourd’hui, comme création de richesses). De même, pour le (ou les) indicateur(s) concernant l’environnement, quels sont ceux qui sont prioritaires ?

7. A l’instar de l’économie politique qui distingue la macroéconomie et la microéconomie (voir point 3), l’écologie politique peut être subdivisée en « macroécologie » et « microécologie ». La macroécologie traitera des performances nationales (rejet total de CO2, surface totale en agro-écologie, surface totale en culture bio, quantité d’énergie issue du renouvelable, …). Le domaine de la microécologie sera celui des gestes quotidiens, concrets (recyclage, réduction des émissions, traitements des déchets, limitation du gaspillage … pour les entreprises et les ménages)

8. Cette distinction ouvre la voie à un renouvellement des politiques publiques. Leur rôle est de lancer définitivement la transition écologique au niveau national et au niveau de chaque entreprise et de chaque ménage. C’est, en effet, la production qu’il faut transformer et la consommation qu’il faut réorienter.
Accorder la priorité à la microéconomie et à la microécologie, c’est à dire penser, par exemple, que les choix des consommateurs sur un marché sont suffisants pour modifier les stratégies des producteurs et que les gestes quotidiens, concrets et personnels de respect de l’environnement permettent une véritable transition écologique, est un leurre. Cette priorisation est une orientation politique, sinon idéologique néo-libérale, celle justement qui nous entraîne depuis de trop longues années dans une impasse.

9. La transition écologique consiste à transformer les structures économiques et sociales d’un pays. Cette transformation doit s’appuyer sur des politiques publiques : politique industrielle, politique budgétaire, recherche, formation, distribution, mobilités, politique agricole, commerce international, renouveau démocratique, ...Autant de sujet qui méritent d'être développés.
Origine de la proposition
à titre individuel
Pierre Hachet, Comité local du Pays de Saint Malo
il y a plus d'un mois
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#465
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Vers un nouveau mode de vie
Le mode de développement actuel repose très largement sur un mode de vie et de consommation qui non seulement détruit la planète, mais qui génère du stress, de l'aliénation et du mal-être de plus en plus visibles. Les maux de civilisation (stupéfiants, suicides, dépressions) évalués à 500 milliards d'euros , expriment une véritable «asphyxie psychique» de nos sociétés. Les passions compulsives et addictives à l'argent , à l'hyper-consommation, aux drogues apparaissent comme les symptômes d'une «dépression nerveuse collective des sociétés d'abondance» comme l'imaginait Keynes en 1930.
Cette profonde dépression de notre société postmoderne peut déboucher aujourd'hui sous des formes politiques régressives dangereuses et meurtrières (racisme, populisme, fondamentalisme religieux ) menaçantes pour la démocratie.
Cet enjeu de civilisation est aujourd'hui important et difficile. Important, parce qu'il repose sur l'émotion et que c'est l'émotion qui en dernier lieu en démocratie oriente la politique: peur ou désir, régression ou émancipation... Difficile parce qu'il est en rupture avec l'ensemble des modèles et représentations communes à notre société depuis le XIX ème siècle (valeur du progrès, du travail et rapport à la nature..) .
Réduire les inégalités et sauver la planète, ne se fera pas sans l' invention d'un nouveau mode de vie et d’un nouvel imaginaire. Partager la richesse n'est pas suffisante, il faut reconsidérer la notion même de richesse et faire l'expérience de l'échange bénéfique entre «un plus d'avoir» remplacé par «un mieux être», la quantité des choses par la qualité de l'intensité de la vie.
Ce nouveau mode de vie ne se décrètera pas par le haut, il doit être encouragé et accompagné mais il s'invente et s' expérimente d'abord au quotidien. Il bouleverse ainsi la place et la fonction de la politique dans son rapport avec les citoyens.
L'éducation et la culture, l'invention d'un art de vivre et d'une nouvelle sagesse concernent aujourd'hui autant l'espace public et la politique que le domaine des consciences individuelles.
Origine de la proposition
à titre individuel
Marcel Ferreol .
il y a plus d'un mois
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#467
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1. Le concept de lutte des classes est loin d'être périmé. Il est au coeur même du système capitaliste. Je rappelle que l'on définit un système économique par rapport à son mode de production. Ce qui distingue le capitalisme des autres systèmes n'est pas le profit, mais le salariat. C'est bien parce qu'il y a des capitalistes (=ceux et celles qui possèdent le capital sous diverses formes) et des salariés (=celles et ceux qui ne possèdent que leur force de travail et la "vendent" contre un "salaire";) que la production peut se faire. Evidemment, cette présentation est schématique? Des capitalistes sont aussi salariés et des salariés détiennent du capital. Le dépassement du capitalisme ne se fera pas en un jour. Je ne crois pas au "grand soir" Par contre, tout ce qu permet et encourage la réunion, dans les mêmes mains du capital et du travail, va dans le sens d'un dépassement du capitalisme. C'est pourquoi, je soutiens l'ESS et la transformation des entreprises en coopératives. Il existe des SCOP avec plusieurs milliers de personnes. L’ESS n’est pas réservée aux petites entreprises.

2. L’activité principale d’une entreprise est la production de richesses quel que soit le système économique. Ces richesses sont appelées « valeur ajoutée » et sont quantifiées dans les comptes de l’entreprise en fin d’exercice comptable. La « valeur ajoutée » peut être lue de Tableau des Soldes Intermédiaires de Gestion, élaboré avec le Bilan et le Compte de Résultat. Il suffit de regarder un tableau des SIG pour la trouver (elle se situe dans la partie haute du tableau). La valeur ajoutée ne doit pas être confondue avec le résultat (bénéfice ou perte) et encore moins avec les dividendes distribués. Ces derniers sont de la richesse produite par le travail et privatisée par les propriétaires de l’entreprise (= les personnes qui détiennent le capital) qui très souvent, notamment dans les TPE - PME, travaillent dans l’entreprise. Celles-ci perçoivent donc des dividendes en plus de leur rémunération mensuelle, quand tout va bien. La « participation » et l’ « intéressement » ont été inventés pour faire croire que les salariés étaient logés à la même enseigne que leur patron

3. La somme totale des richesses créées par les entreprises sur le sol français est le PIB. On voit ici l’articulation entre la microéconomie (pour faire simple, l’économie des unités : unités de consommation ou ménage et unité de production ou entreprise) et la macroéconomie (économie nationale qui est quantifiée autour d’agrégats, dont le PIB). Le PIB représente donc l’ensemble de la richesse créée dans un pays. Le PIB par habitants est, quant à lui, une approche du niveau de vie et permet les comparaisons internationales. Ce PIB par habitants n’est évidemment qu’une moyenne qui masque les disparités … ou plutôt qui ne cache même plus les inégalités criantes que l’on observe en France, pour ce qui nous concerne. Le PIB est évalué à l’aide prix de marché pour les productions marchandes et au coût des facteurs pour les administrations publiques.

4. Le PIB correspond donc à une approche particulière de l’économie. Il mesure la production de biens et services marchands et non marchands sur le territoire national. Pour produire, des matières premières sont nécessaires. Elles sont en quantités limitées sur la planète, tout comme les sources d’énergie fossiles. Plus la population s’accroît, plus les besoins s’accroissent et ceci d’autant plus vite que la logique de développement du pays et des entreprises entraîne à la création de besoin, via la publicité, la défense des intérêts particuliers par des lobbies, … Les ménages, dont la fonction principale est la consommation, consomment de plus en plus jusqu’à des biens et services qui ne leur servent à rien. On arrive aujourd’hui à une impasse qui se traduit par le changement climatique, l’épuisement des sources d’énergie fossile, le creusement des inégalités, la précarisation de nombreux travailleurs.euses, une urbanisation tentaculaire, une agriculture devenue de plus en plus capitalistique qui n'assure même plus depuis le début des années 90, l'alimentation des français.s puisque à ce jour, plus de 20% des produits alimentaires consommés sont importés ; par contre nous exportons toujours des céréales, de la viande, du lait vers d'autres pays (du sud en général) au détriment de leurs agricultures locales... (situation dont profitent les grands groupes agrochimiques), un développement de la grande distribution pour assurer la logistique des approvisionnements, la déforestation qui étend les surfaces cultivables (souvent monoculture) et détruit la biodiversité ce qui, in fine, provoque le rapprochement des espèces et, au-delà, la transmission des virus et bactéries ... et des pandémies. La logique est implacable, elle doit être brisée.

5. Casser cette logique peut se faire en pensant la croissance en d’autres termes que le PIB d’aujourd’hui. Non qu’il soit inutile, mais parce qu’il repose sur un choix idéologique., celui d’un capitalisme de vautours pour lesquels l’argent passe avant l’humain, plus par culture que par choix raisonné. Une nouvelle appréciation de la croissance doit se faire par des indicateurs de richesses, de développement humain et d’état de l’environnement.
… A suivre
Origine de la proposition
à titre individuel
Comité du Pays de Saint Malo
il y a plus d'un mois
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#473
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La thématique me parait très large, et je vois plusieurs angles d’attaque :

1 - Dans un premier se pose la question du PIB et donc des indicateurs. Quels indicateurs sont pertinent à mettre en place ? Ceci pose alors la question des objectifs collectifs que l’on se pose, des sujets à piloter et des moyens de monitorer que nous pouvons mettre en place (c’est-à-dire la partie opérationnelle, ses impacts et la transparence/communication qui doit aller avec).

=> Il me parait donc pertinent de repenser notre modèle en partant de la réponses aux différents besoins, tant individuel que collectif. Ces besoins doivent être priorisés, un peu sur le modèle d’une pyramide de Maslow retravaillé. Et le rôle de la société serait avant tout de répondre aux besoins « primaires/vitaux » des humains (accès à un environnement sain, à des moyens de subsistances, aux soins, à la sécurité …), les autres besoins n’étant pas à négligé (le schéma de Maslow est discutable et la priorisation varie suivant les individus).
=> La question du bonheur/épanouissement des personnes me parait également centrale pour repenser nos objectifs sociétaux. Le Bouthan qui a mené une réflexion là-dessus, a sorti le BNB (Bonheur National Brut) qui est en fait une agrégation de plusieurs indicateurs. Ces indicateurs se voulant représentatif des différents objectifs sociétaux (éducation, santé, environnement …).
=> La solution serait donc de composer un « tableau de bord » d’indicateurs sur chaque sujet à surveiller. Certains existent et fonctionnent très bien (je pense notamment à tout le travail fait par des organismes comme l’INSEE) cependant la diffusion pose encore problème au vu du niveau de débat. En parallèle, certains sujets en particulier les sujets environnementaux ou des notions comme la durabilité ne sont pas embarqué. La mise en pratique est également problématique par exemple sur la surveillance des niveaux de pollutions et de la diffusion de ces infos (impossible de poser des capteurs intelligents partout).
=> Une synthèse globale très « ergonomique », par exemple traduite dans un seul indicateur comme le BNB me parait un peu trop réductrice et avoir plutôt une bonne dizaine d’indicateur centraux serait mieux et permettrait d’apporter une nuance assez indispensable. Cependant, au vu des enjeux de communication, pourquoi pas !
=> La question de la pertinence des échelles se pose également certains indicateurs étant pertinent seulement à certains échelles (géographique, administrative …)
=> Une politique, comme celle que nous souhaitons, c’est-à-dire qui pose un changement de paradigme, doit proposer un tel « tableau de bord », avoir une base initiale puis poser un débat là-dessus (par exemple à l’assemblé) me parait être une méthode intéressante. Pour le côté comm’ : un prospectus avec ce tableau de bord avec la situation actuelle et les objectifs (ou quelque chose du genre) pourrait être intéressant. Au pouvoir, on pourrait imaginer le site web de l’Elysée qui affiche (avec MAJ en temps réel) les principaux indicateurs du pays.

2 - Le PIB est aujourd’hui plusieurs chose et c’est tout le problème.
Le premier problème est que le PIB est l’indicateur par excellence (à tort !). Il est celui qui fait le « classement » et donc la réussite d’une nation (les Etats-Unis sont la première puissance mondiale avant tout car ils ont le plus gros PIB). In fine, nos dirigeants actuels ont été formé (en particulier dans les grandes écoles) à penser que leur objectif, au moins affiché, est la croissance du PIB. En parallèle, même si ce n’est pas le cas, la mise en avant de cet indicateur dans le grand public et à l’international, notamment à travers la presse, fait qu’il est très difficile de s’en passer par cette pression/attente du public. Il y a donc là un immense chantier d’éducation et de communication à mener.
Mais le PIB avant tout un indicateur macro-économique de la production économique du pays (il est bien entendu déclinable aux différentes échelles organisationnelles mais je cantonnerais la réflexion au niveau national pour l’exemple). Il sert donc à piloter l’économie et à faire (au moins en partie) les prévisions budgétaires de l’état. Pour le gouvernement, le problème est alors la force de frappe financière. Il prend des hypothèses de croissance du PIB car il est dans un paradigme de croissance. Et cela, notamment car il voit sa marge de manœuvre financière dans la croissance du PIB (augmentation des recette ; peu/pas de changement sur les outils de financement et en particulier le système d’imposition). C’est donc également le biais de la croissance qu’il faut interroger car c’est dans ce cadre que l’indicateur PIB est utilisé aujourd’hui.
La croissance (du PIB), donc la croissance économique se base sur le réel (y compris internet qui consomme énormément d’énergie, demande de l’infrastructure …). L’économie réelle consomme des ressources et modifie l’environnement. Nous sommes dans un monde fini donc la perspective d’une croissance infinie est impossible, mais surtout nous commençons à toucher (ou avons dépassé) les limites planétaires permettant à l’homme de vivre avec notre niveau de consommation.
Il me parait néanmoins pertinent de garder un PIB mais pour chaque secteur d’activité, ainsi, il est intéressant de pousser et de surveiller l’augmentation des activités économique par exemple dans l’ESS, quand il est pertinent de veiller à la baisse des activités fortement polluantes ou sans apports intéressants pour la société humaine. La croissance ou décroissance du PIB n’est alors plus une indication pertinente et l’appréciation serai rendu avec une attente haussière/baissière selon le secteur d’activité.
=> Ce premier changement n’étant pas trop violent pour le grand public, ça parait être une mesure intéressante à mettre en place rapidement.

3 – Dans une logique de résilience et de durabilité de nos sociétés, en particulier la France, il est indispensable de tenir compte des ressources naturelle.

D’abord le gouvernement doit être très au clair les besoins de notre pays, et de nos moyens de productions ou de nos ressources disponibles pour y subvenir. Cela suppose d’avoir les moyens de cette information et donc une parfaite information sur les capacités de production des entreprises ou des autres structures. Il doit également connaitre les ressources (naturelles) à notre disposition sur le territoire et connaitre son taux de renouvellement. Il doit également connaitre les chaines d’approvisionnement externe et nos dépendances en ressources vis-à-vis de l’étranger.
=> Là, beaucoup de travail, mais on peut créer des emplois très qualifiés et mettre en place du suivi informatique et imposer aux entreprises la transmission aux autorités publiques de certaines informations comme leur chaine d’approvisionnement/fournisseurs et schéma organisationnel permettrait de résoudre le problème.

Enfin, il nous faut connaitre l’impact de nos activités économique sur l’environnement pour pouvoir poser nos limites à ne pas dépasser en terme de production/consommation. L’objectif étant bien entendu de garder un environnement vivable/durable. En mettant ceci en lien avec nos besoins, il nous faut alors définir le juste équilibre, les seuils à ne pas dépasser en terme de consommation de ressource renouvelable et non renouvelables, d’émissions de GES, dégradation des environnements … bref toutes les externalités. Avoir un tel modèle parait à date assez utopiste, néanmoins, le numérique pourrait grandement faciliter la mise en place d’un tel système et une grande partie de cette connaissance est aujourd’hui connue bien que dispersée.
A partir de là, nous aurions une forme de planification économique/écologique qui poserait des limites à ne pas dépasser. La libre entreprise, la productivité reste bien entendue possible mais est bornée par les limites de la planète.
Il y a un débat à poser sur la limitation de la production pour répondre à un besoin « raisonnable » de la population tout en respectant les limites planétaires. Des modèles de quotas pouvant être proposé par les filaires économiques et voter sont assez intéressants (il me semble que la Suisse le fait sur sa production agricole). Et un débat sur la production à fortement limiter voir à arrêter sont également à mener.

En bref, il y a un niveau de pollution et de consommation des ressources non renouvelables dans des délais gérables qui sont à définir au global puis à décliner sur chaque secteur d’activité.
Origine de la proposition
à titre individuel
Arthur WOLFF
il y a plus d'un mois
·
#804
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1. Proposition

Faire de la TVA un des outils de la transition écologique

2. Description de la proposition
Utiliser la TVA pour favoriser la consommation de produits écologiques => agriculture bio, biens et services produits de façon raisonnée, en s’appuyant sur l’économie circulaire.
• Suppression de la TVA pour les produits de base écologiques
• TVA réduite pour les autres biens et services produits de façon écologique

3. Explications sur l’intérêt

Arguments en faveur de cette proposition
• Une idée assez consensuelle (trop ?)
• Une articulation évidente entre social et environnemental
• Le principe est assez simple à expliquer et à comprendre

Difficultés / Critiques
• La réglementation européenne contraint fortement les taux de TVA. Les taux réduits ne peuvent s’appliquer qu’à une liste de produits et services définis.
o Cela demanderait une négociation avec Bruxelles et donc une forte volonté politique.
• Une critique fréquemment émise est que ça aura pour conséquence de limiter les ressources de l’Etat => ça reviendrait à faire payer à l’Etat la transition écologique plutôt qu’aux entreprises.
o Réponse possible : Penser la fiscalité comme un outil parmi d’autres favorisant la transition en stimulant le marché de l’économie circulaire et du bio à CT et en la rendant désirable et accessible pour tous. Mais qui ne se substitue pas à plus de redistribution et à plus de contraintes des processus de production des entreprises.

Eléments de contexte

La TVA comme levier pour favoriser une consommation plus écologique et responsable : une idée défendue par Benoit Hamon
En 2017, dans le cadre de la campagne présidentielle, Benoit Hamon avait fait une série de propositions pour soutenir l’ESS, parmi lesquelles l’application d'un taux de TVA réduit aux produits bio.
En 2019, dans une interview, il a avancé à nouveau cette idée.
Les objectifs poursuivis sont à la fois d’ordre social et environnemental : favoriser le bio et permettre l’accès aux ménages les plus modestes à une nourriture saine.
A noter, Michel-Edouard Leclerc, patron de Leclerc, a proposé une TVA à 0% sur les produits bio.
La TVA circulaire, une mesure portée par la fondation 2019 qui n’a pas été retenue par le gouvernement
Dans le cadre des discussions autour de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, la « philanthrope » Romain Ferrari et sa fondation 2019 avaient fortement défendu la proposition de la TVA circulaire .
Le principe est d’appliquer une TVA différencié, inférieure, sur les produits et services ayant été produits de façon écologique, de façon à mieux prendre en compte les externalités positives et négatives dans la fiscalité de la consommation. L’objectif est de soutenir le développement du marché des produits issus de l’économie circulaire et de permettre à tous d’y accéder.
Une expérimentation avait été réalisée par la Fondation 2019 et l’ADEME en 2019, qui montre que « le poids des externalités environnementales entre un produit issu de l’économie circulaire et un produit classique peut représenter entre 6 % à 20 % du prix de vente » . Appliquer un taux de TVA réduit permettrait donc de combler cet écart.
Cette proposition n’a pas été retenue, même si l’outil de la fiscalité est utilisé pour favoriser le recyclage des déchets : le taux de TVA a été réduit à 5,5% pour la prévention, la collecte séparée, le tri et la valorisation des déchets. La loi votée en 2019 contient également le développement de la taxation incitative sur les ordres ménagères.
La suppression de la TVA sur les produits de base : une proposition populaire
D’après Le Monde, l’idée de supprimer totalement la TVA sur les produits de base fait l’objet de nombreuses contributions sur la plateforme du Grand débat national.
Origine de la proposition
au nom d'un Comité local
Comités Paris 10, 11, 19
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