Alors que les derniers gouvernements ont volontairement creusé l’écart entre les centres urbains, dynamiques et vecteurs d’emplois et de savoirs, et les territoires « périphériques », l’un des grands enjeux pour l’équilibre de nos territoires et la réduction des inégalités territoriales est de reconnecter entre eux les territoires urbains, périphériques et ruraux.
Les Schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) doivent être conçus en intégrant comme objectif incontournable le rééquilibrage territorial tant au plan des emplois que de l’habitat, des services publics, des services de mobilités, etc.
Pour cela, il convient d’abord de repenser en profondeur la politique de transports publics et les grands investissements associés (connexions infra-régionales, alternatives au TGV…).
● relancer une politique de transports publics pour renouer les territoires entre eux.
Il s’agira aussi de redynamiser les territoires « périphériques » :
● repenser la notion de mixité sociale et fonctionnelle en assumant des politiques de peuplement et d’emplois qui diminuent la pression sur les communes de territoires déjà très denses
● mettre en place des programmes d’investissement orientés davantage vers les territoires périphériques et vecteur d’attractivité et d’emplois (hôpitaux, administrations et services publics de proximité, lieux d’excellence, centres de recherche, organismes publics de formation)
● favoriser la création d’emplois dans les territoires en fragilité économique et sociale en y consacrant l’effort de relocalisation économique des activités productives rendue nécessaire par la conversion écologique de l’économie
L’égalité territoriale ne pourra être acquise sans une remise en cause profonde du système français jacobin hypercentralisé tel que nous le connaissons:
● consacrer l’autonomie des territoires pour favoriser la créativité et l’adaptation des politiques publiques aux enjeux des territoires à l’heure d’entrer activement dans les transitions. Mettre en place des garde-fous pour garantir l’effectivité de la solidarité des territoires.
● l’achèvement du processus de décentralisation suppose une modification profonde de l’organisation politique des pouvoirs. Oser s’orienter vers un fédéralisme à la française qui permette des politiques différenciées selon les territoires. Y intégrer notre vision transnationale d’un État-nation européen.
Enfin, la résorption des inégalités territoriales suppose de savoir où s'arrête et où commence la responsabilité de la puissance publique. Les inégalités dans l’accès aux soins en est un exemple symptomatique dans un contexte où les déserts médicaux s’étendent année après année :
● réorganiser la médecine de ville dans une logique de maillage de service public au plus près des territoires en actant la fin de la liberté d’installation;
● revaloriser le traitement des fonctionnaires et leurs perspectives d’évolution pour favoriser leur reconnaissance et leur intégration positive à la vie locale.
Les Schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) doivent être conçus en intégrant comme objectif incontournable le rééquilibrage territorial tant au plan des emplois que de l’habitat, des services publics, des services de mobilités, etc.
Pour cela, il convient d’abord de repenser en profondeur la politique de transports publics et les grands investissements associés (connexions infra-régionales, alternatives au TGV…).
● relancer une politique de transports publics pour renouer les territoires entre eux.
Il s’agira aussi de redynamiser les territoires « périphériques » :
● repenser la notion de mixité sociale et fonctionnelle en assumant des politiques de peuplement et d’emplois qui diminuent la pression sur les communes de territoires déjà très denses
● mettre en place des programmes d’investissement orientés davantage vers les territoires périphériques et vecteur d’attractivité et d’emplois (hôpitaux, administrations et services publics de proximité, lieux d’excellence, centres de recherche, organismes publics de formation)
● favoriser la création d’emplois dans les territoires en fragilité économique et sociale en y consacrant l’effort de relocalisation économique des activités productives rendue nécessaire par la conversion écologique de l’économie
L’égalité territoriale ne pourra être acquise sans une remise en cause profonde du système français jacobin hypercentralisé tel que nous le connaissons:
● consacrer l’autonomie des territoires pour favoriser la créativité et l’adaptation des politiques publiques aux enjeux des territoires à l’heure d’entrer activement dans les transitions. Mettre en place des garde-fous pour garantir l’effectivité de la solidarité des territoires.
● l’achèvement du processus de décentralisation suppose une modification profonde de l’organisation politique des pouvoirs. Oser s’orienter vers un fédéralisme à la française qui permette des politiques différenciées selon les territoires. Y intégrer notre vision transnationale d’un État-nation européen.
Enfin, la résorption des inégalités territoriales suppose de savoir où s'arrête et où commence la responsabilité de la puissance publique. Les inégalités dans l’accès aux soins en est un exemple symptomatique dans un contexte où les déserts médicaux s’étendent année après année :
● réorganiser la médecine de ville dans une logique de maillage de service public au plus près des territoires en actant la fin de la liberté d’installation;
● revaloriser le traitement des fonctionnaires et leurs perspectives d’évolution pour favoriser leur reconnaissance et leur intégration positive à la vie locale.