La France devrait rompre avec toute géopolitique étroitement hexagonale promouvoir une diplomatie refondée à la fois sur le droit international et les droits de l’homme, et veiller à l’exemplarité dans ses relations internationales pour regagner de la légitimité.
- Ouvrir un débat avec les élus, ONG, citoyens sur le sens de la mondialisation et de ses enjeux afin de co-construire une politique internationale et une diplomatie transparente à partir des analyses et anticipations (y compris la diffusion des technologies de l’information et de la communication, les migrations etc.).
- Privilégier de nouveaux modes de gouvernance multilatéralistes en associant les différentes parties prenantes issues des sociétés civiles, défendre un principe « multiacteurs » et pas seulement intergouvernemental.
- Ne pas subordonner la politique internationale à la lutte contre le djihadisme. Cela implique de repenser à la fois les opérations extérieures, la politique antiterroriste interne (retour au droit commun, rôle de l’armée et de la police), les relations avec les pays tiers, les origines et causes de la violence, les recompositions géoéconomiques et de construire des relations claires et novatrices avec les pays d’Afrique et du Moyen-Orient sans arrogance, ni ambiguïté.
- Repenser les relations avec les « Trois Grands » (États-Unis, Russie, Chine) qui conduisent une recomposition stratégique internationale à partir de politiques de puissance néo-autoritaires et unilatérales. Cela implique de retrouver un rôle traditionnel de puissance d’équilibre avec modestie et de contribuer à la délimitation d’un espace politique européen.
- Veiller sans cesse au respect des droits et des libertés dans les échanges avec les pays tiers, porter les valeurs de démocratie et de dignité, préserver l’indépendance de la « voix de la France » au service de la paix et de l’éthique afin de regagner en crédibilité et légitimité auprès des peuples du monde, quitte à en payer parfois le prix économique et financier.
- Respecter ses propres engagements (mix énergétique, nucléaire, décarbonation etc.) afin de rétablir la crédibilité de la France dans « la diplomatie du climat » en plaçant la décarbonisation au cœur.
- Repenser les politiques vis-à-vis des ex-colonies françaises sur la base d’une égalité réelle (coopération policière et de défense, économie et échanges commerciaux, migrations etc.).
- Cesser de pratiquer une forme de « lawfare » par un usage du droit international dans le but de promouvoir ses propres intérêts en détournant les normes juridiques afin, notamment, d’engager des opérations militaires extérieures.
- Mettre un terme aux ventes d’armes qui alimentent les conflits comme au Yémen, repenser les interventions extérieures, cesser de mélanger diplomatie et commerce, retrouver une autonomie de pensée et d’action.
- Interdire la vente de produits contenant des substances non autorisées en Europe pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale ou à la préservation de l’environnement dans les pays en développement, notamment en Afrique, dénoncée par le rapport de l’ONU de 2017 comme une « violation des droits de l’homme ».
- Ouvrir un débat avec les élus, ONG, citoyens sur le sens de la mondialisation et de ses enjeux afin de co-construire une politique internationale et une diplomatie transparente à partir des analyses et anticipations (y compris la diffusion des technologies de l’information et de la communication, les migrations etc.).
- Privilégier de nouveaux modes de gouvernance multilatéralistes en associant les différentes parties prenantes issues des sociétés civiles, défendre un principe « multiacteurs » et pas seulement intergouvernemental.
- Ne pas subordonner la politique internationale à la lutte contre le djihadisme. Cela implique de repenser à la fois les opérations extérieures, la politique antiterroriste interne (retour au droit commun, rôle de l’armée et de la police), les relations avec les pays tiers, les origines et causes de la violence, les recompositions géoéconomiques et de construire des relations claires et novatrices avec les pays d’Afrique et du Moyen-Orient sans arrogance, ni ambiguïté.
- Repenser les relations avec les « Trois Grands » (États-Unis, Russie, Chine) qui conduisent une recomposition stratégique internationale à partir de politiques de puissance néo-autoritaires et unilatérales. Cela implique de retrouver un rôle traditionnel de puissance d’équilibre avec modestie et de contribuer à la délimitation d’un espace politique européen.
- Veiller sans cesse au respect des droits et des libertés dans les échanges avec les pays tiers, porter les valeurs de démocratie et de dignité, préserver l’indépendance de la « voix de la France » au service de la paix et de l’éthique afin de regagner en crédibilité et légitimité auprès des peuples du monde, quitte à en payer parfois le prix économique et financier.
- Respecter ses propres engagements (mix énergétique, nucléaire, décarbonation etc.) afin de rétablir la crédibilité de la France dans « la diplomatie du climat » en plaçant la décarbonisation au cœur.
- Repenser les politiques vis-à-vis des ex-colonies françaises sur la base d’une égalité réelle (coopération policière et de défense, économie et échanges commerciaux, migrations etc.).
- Cesser de pratiquer une forme de « lawfare » par un usage du droit international dans le but de promouvoir ses propres intérêts en détournant les normes juridiques afin, notamment, d’engager des opérations militaires extérieures.
- Mettre un terme aux ventes d’armes qui alimentent les conflits comme au Yémen, repenser les interventions extérieures, cesser de mélanger diplomatie et commerce, retrouver une autonomie de pensée et d’action.
- Interdire la vente de produits contenant des substances non autorisées en Europe pour des raisons liées à la protection de la santé humaine ou animale ou à la préservation de l’environnement dans les pays en développement, notamment en Afrique, dénoncée par le rapport de l’ONU de 2017 comme une « violation des droits de l’homme ».