Les gouvernants productivistes demeurent aveugles à la plus grave absurdité de notre société moderne que relevait déjà en 1932, Bertrand Russell : « les méthodes de production modernes nous ont donné la possibilité de permettre à tous de vivre dans l’aisance et la sécurité. Nous avons choisi à la place le surmenage pour les uns et la misère pour les autres ». Ce constat alarmant, d’une triste actualité, porte un nom : l’inégalité. Elle prospère et s’érige en valeur, là où la République devrait la combattre sans relâche.
La France d’aujourd’hui compte toujours 8 millions de pauvres, 4 millions de mal-logés, 6 millions de chômeurs pendant que d’autres s’épuisent physiquement et mentalement à la tâche pour le plus grand bénéfice d’une infime minorité de possédants qui accumulent plus que jamais richesses et pouvoirs.
Depuis la contre-révolution actionnariale des années 1980, nous subissons une lame de fond néolibérale. Le sens de la République s’est progressivement mué en impératifs de compétitivité de l’entreprise. Partout, les salariés comme les fonctionnaires subissent les contraintes dictées par l’efficacité, l’optimisation, la réduction des coûts. Il ne s’agit plus de bien faire, il s’agit de faire vite. La souffrance au travail augmente, les cas de burn-out se multiplient, le besoin de retrouver un sens perdu est omniprésent. A cette pression renforcée sur le travailleur, s’ajoute l’automatisation et la robotisation grandissantes de la production.
Sans maitrise et sans régulation, celle-ci détruit de très nombreux emplois, réduit encore le pouvoir de négociation des travailleurs, renforce les inégalités et fragilise encore plus la santé.
Propositions :
- Mettre en œuvre rapidement un revenu universel d'existence décent permettant à toutes et tous d'avoir un revenu minimal, en commençant par les plus précaires et les jeunes de 18 à 25 ans.
- Réduire l’exposition au travail pénible : amélioration des plans de prévention dans la fonction publique et les TPE notamment ; mesure de départ anticipée en retraite pour les personnes ayant été exposées au travail pénible (compte pénibilité) ;
- Réparer les préjudices subis par les personnes soumises à un travail pénible : mettre fin aux transferts des excédents de la branche accident du travail et maladie professionnelles vers les autres branches ; fonds d’indemnisation des travailleurs victimes de pesticides (sur modèle du fonds amiante).
- Sanctionner plus durement les employeurs manquant à leurs obligations de protection des travailleurs y compris l’État employeur.
- Lutter contre les risques psychosociaux et l’épuisement professionnel ou « burn out ».
- Rebâtir une assurance chômage universelle qui offre une chance de rebond et de formation (à minima revenir sur la réforme Pénicaud) ;
- Améliorer le système de retraite à prestations garanties (contre système à points) : pénibilité, pension de réversion, etc..
La France d’aujourd’hui compte toujours 8 millions de pauvres, 4 millions de mal-logés, 6 millions de chômeurs pendant que d’autres s’épuisent physiquement et mentalement à la tâche pour le plus grand bénéfice d’une infime minorité de possédants qui accumulent plus que jamais richesses et pouvoirs.
Depuis la contre-révolution actionnariale des années 1980, nous subissons une lame de fond néolibérale. Le sens de la République s’est progressivement mué en impératifs de compétitivité de l’entreprise. Partout, les salariés comme les fonctionnaires subissent les contraintes dictées par l’efficacité, l’optimisation, la réduction des coûts. Il ne s’agit plus de bien faire, il s’agit de faire vite. La souffrance au travail augmente, les cas de burn-out se multiplient, le besoin de retrouver un sens perdu est omniprésent. A cette pression renforcée sur le travailleur, s’ajoute l’automatisation et la robotisation grandissantes de la production.
Sans maitrise et sans régulation, celle-ci détruit de très nombreux emplois, réduit encore le pouvoir de négociation des travailleurs, renforce les inégalités et fragilise encore plus la santé.
Propositions :
- Mettre en œuvre rapidement un revenu universel d'existence décent permettant à toutes et tous d'avoir un revenu minimal, en commençant par les plus précaires et les jeunes de 18 à 25 ans.
- Réduire l’exposition au travail pénible : amélioration des plans de prévention dans la fonction publique et les TPE notamment ; mesure de départ anticipée en retraite pour les personnes ayant été exposées au travail pénible (compte pénibilité) ;
- Réparer les préjudices subis par les personnes soumises à un travail pénible : mettre fin aux transferts des excédents de la branche accident du travail et maladie professionnelles vers les autres branches ; fonds d’indemnisation des travailleurs victimes de pesticides (sur modèle du fonds amiante).
- Sanctionner plus durement les employeurs manquant à leurs obligations de protection des travailleurs y compris l’État employeur.
- Lutter contre les risques psychosociaux et l’épuisement professionnel ou « burn out ».
- Rebâtir une assurance chômage universelle qui offre une chance de rebond et de formation (à minima revenir sur la réforme Pénicaud) ;
- Améliorer le système de retraite à prestations garanties (contre système à points) : pénibilité, pension de réversion, etc..