La recherche française est d’une importance capitale. Elle est nécessaire à l’innovation, un outil pour enrayer et s’adapter au dérèglement climatique et une productrice de savoir émancipateur.
Pourtant, l’État n’est pas à la hauteur et l’austérité grève l’efficacité et les conditions de travail des jeunes chercheurs. Ainsi, en 2016, notre dépense intérieure en recherche et développement atteignait 2,3% du PIB, loin de l’objectif européen de 3%, là où l’Allemagne elle dépassait 2,9%.
Cela se concrétise par une baisse continue du nombre de doctorants qui entre 2008 et 2018 a baissé de 21% en sciences de la société et 13% en sciences humaines et humanités alors que le nombre d’étudiants a augmenté. Cette situation est aggravée par les manques de débouchés professionnels : 75% des doctorants ne sont pas satisfaits de leur possibilité d'évolution.
La LPPR prévue par le gouvernement n'est pas à la hauteur, pire elle pourrait accroître la compétition entre les laboratoires et empêcher les enseignants chercheurs d'avoir des situations professionnelles stables et des financements sur le long terme, pourtant indispensables.
Il est temps d’opérer un tournant pour mettre fin au néolibéralisme académique et garantir une recherche de qualité, autant pour ceux qui la produisent que pour ceux qui la reçoivent.
Propositions :
● Annuler la sélection à l'université et la hausse du coût des inscriptions pour les étudiants étrangers
● Faire de l’enseignement supérieur et de la recherche une priorité budgétaire en y investissant un milliard d’euros supplémentaire par an et en rééquilibrant les subventions accordées aux étudiants d’université (10 000 € par an) par rapport à celles attribuées aux élèves des grandes écoles (50 000 € par an)
● Promouvoir une politique d'open access de la recherche pour rendre le savoir accessible à tous
● Améliorer les conditions de travail des acteurs de la recherche en revalorisant la rémunération des universitaires et chercheurs en début de carrière, en mettant fin aux thèses non financées et en créant 7500 emplois dans les universités et les laboratoires
Pourtant, l’État n’est pas à la hauteur et l’austérité grève l’efficacité et les conditions de travail des jeunes chercheurs. Ainsi, en 2016, notre dépense intérieure en recherche et développement atteignait 2,3% du PIB, loin de l’objectif européen de 3%, là où l’Allemagne elle dépassait 2,9%.
Cela se concrétise par une baisse continue du nombre de doctorants qui entre 2008 et 2018 a baissé de 21% en sciences de la société et 13% en sciences humaines et humanités alors que le nombre d’étudiants a augmenté. Cette situation est aggravée par les manques de débouchés professionnels : 75% des doctorants ne sont pas satisfaits de leur possibilité d'évolution.
La LPPR prévue par le gouvernement n'est pas à la hauteur, pire elle pourrait accroître la compétition entre les laboratoires et empêcher les enseignants chercheurs d'avoir des situations professionnelles stables et des financements sur le long terme, pourtant indispensables.
Il est temps d’opérer un tournant pour mettre fin au néolibéralisme académique et garantir une recherche de qualité, autant pour ceux qui la produisent que pour ceux qui la reçoivent.
Propositions :
● Annuler la sélection à l'université et la hausse du coût des inscriptions pour les étudiants étrangers
● Faire de l’enseignement supérieur et de la recherche une priorité budgétaire en y investissant un milliard d’euros supplémentaire par an et en rééquilibrant les subventions accordées aux étudiants d’université (10 000 € par an) par rapport à celles attribuées aux élèves des grandes écoles (50 000 € par an)
● Promouvoir une politique d'open access de la recherche pour rendre le savoir accessible à tous
● Améliorer les conditions de travail des acteurs de la recherche en revalorisant la rémunération des universitaires et chercheurs en début de carrière, en mettant fin aux thèses non financées et en créant 7500 emplois dans les universités et les laboratoires