L'action publique s'est délitée par une confiscation progressive du pouvoir politique laissant les citoyens sans pouvoir de décision autre que le vote. Mais l'action publique réside aussi dans l'efficience des services publics qui est remise en cause par le secteur privé. La cause est la même : un capitalisme qui par son fonctionnement disloque le collectif, l’État, la puissance politique, les services publics, et l'espace public et le concept de citoyen pour faire la promotion de la concurrence, de la compétition, de la propriété plutôt que du partage et de la coopération. Cela a pour conséquence la segmentation de la société en communautés puis en individus isolés de tout tissu social.
Renforcer l'importance de l’État et des collectivités locales est un objectif primordial mais il ne peut être accessible qu'en dynamisant la vie citoyenne et en renforçant la présence des services publics qui sont doivent être non seulement les premiers représentants de l’État, mais les premiers lieux de débat et d’action collective.
Une telle refonte relégitimera la gouvernance des collectivités grâce à un cercle vertueux : plus l’État et les collectivités locales sont présentes et les citoyen.nes impliqué.es, plus la gouvernance publique est légitime, plus ces acteurs sont absents et la défiance importante.
L'enjeu est donc la proximité des institutions publiques. Proximité géographique, accessibilité assurée et participation citoyenne garantie scellent la fin de l’État jacobin qui organise la centralisation du pouvoir, la personnification de l’exécutif, et finalement, la mise de côté des citoyen.nes.
Comme on l’envisage pour des activités économique, il est indispensable de relocaliser l'action politique et les politiques publiques pour qu'elles soient davantage adaptées aux territoires et intègrent les initiatives citoyennes.
Propositions
– Acte de décentralisation avec un accroissement des pouvoirs municipaux et régionaux.
– Création d'un organisme indépendant contre la corruption et d’organisme sectoriels de contrôle du rôle des acteurs privés (agence du médicament, …).
– Déploiement d'une communication transparente des décisions politiques pour chaque collectivité et institution.
Renforcer l'importance de l’État et des collectivités locales est un objectif primordial mais il ne peut être accessible qu'en dynamisant la vie citoyenne et en renforçant la présence des services publics qui sont doivent être non seulement les premiers représentants de l’État, mais les premiers lieux de débat et d’action collective.
Une telle refonte relégitimera la gouvernance des collectivités grâce à un cercle vertueux : plus l’État et les collectivités locales sont présentes et les citoyen.nes impliqué.es, plus la gouvernance publique est légitime, plus ces acteurs sont absents et la défiance importante.
L'enjeu est donc la proximité des institutions publiques. Proximité géographique, accessibilité assurée et participation citoyenne garantie scellent la fin de l’État jacobin qui organise la centralisation du pouvoir, la personnification de l’exécutif, et finalement, la mise de côté des citoyen.nes.
Comme on l’envisage pour des activités économique, il est indispensable de relocaliser l'action politique et les politiques publiques pour qu'elles soient davantage adaptées aux territoires et intègrent les initiatives citoyennes.
Propositions
– Acte de décentralisation avec un accroissement des pouvoirs municipaux et régionaux.
– Création d'un organisme indépendant contre la corruption et d’organisme sectoriels de contrôle du rôle des acteurs privés (agence du médicament, …).
– Déploiement d'une communication transparente des décisions politiques pour chaque collectivité et institution.