Avec près de 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, les transports de personnes et de marchandises représentent un chantier considérable dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. La multiplication considérable des échanges commerciaux et des déplacements humains, le passage du rail à la route, le développement de la mobilité individuelle, l’explosion du secteur aérien, etc. représentent autant de causes de cet accroissement des émissions de gaz à effet de serre et autant de chantiers à engager pour tenter de les réduire.
Le défi est grand et étroitement imbriqué avec beaucoup d’autres. La facilité des échanges commerciaux a entrainé un bouleversement profond de la production alimentaire et industrielle rendant les nations profondément interdépendantes. L’explosion de la voiture individuelle a transformé tout notre aménagement du territoire et entrainé un étalement urbain sur lequel il sera long et complexe de revenir.
Pour autant, il faut écarter tout de suite toute velléité de remplacer les véhicules thermiques par autant de véhicules électriques. Le bilan écologique de l’opération ne présente aucun intérêt, se contentant de déplacer les émissions de carbone et la pollution sur les zones d’extraction minière et autour des chaines de production.
Pour les grandes distances, c’est vers la mobilité partagée qu’il faut s’orienter :
- En développant des véhicules électriques pour un usage collectif (bus, navette, autopartage…).
- En développant au maximum les transports collectifs.
- En favorisant autant que possible les transports ferrés.
- En développant le covoiturage.
Cela représente aussi un gain de pouvoir d’achat important. Pour un foyer, chaque voiture coûte en moyenne 6000 euros par an. Pouvoir en abandonner une voire 2 est une économie importante.
Pour les distances plus courtes, c’est vers les mobilités douces qu’il faut se tourner. Cela passe avant tout par un changement d’habitudes. Selon l’INSEE, en 2015, en France, 58 % des trajets domicile-travail de moins de 1km sont effectués en voiture, c’est aberrant. La marche et le vélo sont les modes de transports les moins chers, les meilleurs pour la santé, les plus écologiques et souvent les plus rapides pour les courtes distances.
Il faut favoriser ces modes de déplacement autant que possible :
- En développant et en réaménageant la voirie pour faciliter la marche en toute sécurité même en zone rurale.
- En déployant un réseau cyclable sur l’ensemble du territoire
- En accompagnant le développement des utilitaires cyclables (vélo cargo, vélomobile…)
- En invitant les entreprises à favoriser ces modes de déplacement (flotte de véhicules, forfait vélo…).
Il convient aussi de réduire autant que possible l’usage du transport aérien, en particulier pour les distances courtes et moyennes :
- En interdisant les liaisons en avion quand existe une solution efficace en train.
- En taxant et même en surtaxant le kérosène pour supprimer l’absurde avantage compétitif du secteur aérien.
- En redéveloppant l’offre de trains et particulièrement de train de nuit à l’échelle du continent européen.
- En changeant les habitudes des entreprises internationales.
- En favorisant le tourisme durable et local.
Le défi est grand et étroitement imbriqué avec beaucoup d’autres. La facilité des échanges commerciaux a entrainé un bouleversement profond de la production alimentaire et industrielle rendant les nations profondément interdépendantes. L’explosion de la voiture individuelle a transformé tout notre aménagement du territoire et entrainé un étalement urbain sur lequel il sera long et complexe de revenir.
Pour autant, il faut écarter tout de suite toute velléité de remplacer les véhicules thermiques par autant de véhicules électriques. Le bilan écologique de l’opération ne présente aucun intérêt, se contentant de déplacer les émissions de carbone et la pollution sur les zones d’extraction minière et autour des chaines de production.
Pour les grandes distances, c’est vers la mobilité partagée qu’il faut s’orienter :
- En développant des véhicules électriques pour un usage collectif (bus, navette, autopartage…).
- En développant au maximum les transports collectifs.
- En favorisant autant que possible les transports ferrés.
- En développant le covoiturage.
Cela représente aussi un gain de pouvoir d’achat important. Pour un foyer, chaque voiture coûte en moyenne 6000 euros par an. Pouvoir en abandonner une voire 2 est une économie importante.
Pour les distances plus courtes, c’est vers les mobilités douces qu’il faut se tourner. Cela passe avant tout par un changement d’habitudes. Selon l’INSEE, en 2015, en France, 58 % des trajets domicile-travail de moins de 1km sont effectués en voiture, c’est aberrant. La marche et le vélo sont les modes de transports les moins chers, les meilleurs pour la santé, les plus écologiques et souvent les plus rapides pour les courtes distances.
Il faut favoriser ces modes de déplacement autant que possible :
- En développant et en réaménageant la voirie pour faciliter la marche en toute sécurité même en zone rurale.
- En déployant un réseau cyclable sur l’ensemble du territoire
- En accompagnant le développement des utilitaires cyclables (vélo cargo, vélomobile…)
- En invitant les entreprises à favoriser ces modes de déplacement (flotte de véhicules, forfait vélo…).
Il convient aussi de réduire autant que possible l’usage du transport aérien, en particulier pour les distances courtes et moyennes :
- En interdisant les liaisons en avion quand existe une solution efficace en train.
- En taxant et même en surtaxant le kérosène pour supprimer l’absurde avantage compétitif du secteur aérien.
- En redéveloppant l’offre de trains et particulièrement de train de nuit à l’échelle du continent européen.
- En changeant les habitudes des entreprises internationales.
- En favorisant le tourisme durable et local.