Par Un.e membre de Génération.s le dimanche 3 mars 2019
Catégorie: Partage des ressources naturelles

Pour l'interdiction du diesel à partir de 2025

 Interdiction de la vente de véhicules particuliers diesels neufs à partir de 2025 et de véhicules particuliers à essence neufs à partir de 2030. 

La taxation écologique du carburant est à la fois socialement injuste et inefficace. 
Il est donc nécessaire de prendre le problème à la racine : la fabrication de moteurs utilisant les carburants émetteurs de polluants qui accroissent le réchauffement climatique mais aussi de particules fines nocives pour la santé humaine.
Les constructeurs de véhicules polluants, qui sont les premiers avec les compagnies pétrolières à bénéficier de la pollution atmosphérique, devront mettre en oeuvre leurs ressources pour développer des moteurs alternatifs.
Les usagers continueront à changer leurs véhicules au rythme de leurs besoins, et peu à peu l'ensemble des véhicules à essence sera éliminé du marché, mais sans pénaliser le consommateur final.

Contexte :
La taxation écologique du carburant est à la fois socialement injuste et inefficace, on en a vu les effets avec le mouvement des Gilets Jaunes. 
Socialement injuste, car elle frappe durement les ménages les plus modestes qui sont prisonniers de l'utilisation quotidienne de leur véhicule pour aller travailler ou se déplacer dans des zones non desservies par les transports en commun. Inefficace, car même en payant davantage, cela n'élimine pas la source du problème : la combustion de dérivés du pétrole, émettrice de gaz à effet de serre.
Il est donc nécessaire de prendre le problème à la racine : la fabrication de moteurs utilisant les carburants émetteurs de polluants qui accroissent le réchauffement climatique mais aussi de particules fines nocives pour la santé humaine.

Proposition : qu'il soit interdit de vendre des véhicules particuliers neufs de type diesel sur tout le territoire de l'Union Européenne à partir de 2025, et des véhicules particuliers neufs à essence à partir de 2030.
Les effets de cette proposition : les constructeurs de véhicules polluants, qui sont les premiers avec les compagnies pétrolières à bénéficier de la pollution atmosphérique, devront mettre en oeuvre leurs ressources pour développer des moteurs alternatifs.
Véhicules électriques, mais surtout moteurs à hydrogène bénéficieront alors d'un investissement fort de la part de ces entreprises, contraintes de ne plus mettre de l'argent dans la conception de nouveaux modèles polluants.
Les usagers continueront à changer leurs véhicules au rythme de leurs besoins, et peu à peu l'ensemble des véhicules à essence sera éliminé du marché, mais sans pénaliser le consommateur final.

Proposition connexe : Encourager le développement du moteur à hydrogène par des exemptions de taxes ou des aides européenne. Au contraire des moteurs électriques, qui bénéficient de sources polluantes (centrales à charbon, à gaz, nucléaire), l'utilisation de l'hydrogène comme carburant ne causera aucun dommage à l'environnement.
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