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Il n’est plus à démontrer que la transition écologique est l’enjeu fondamental de ce siècle. Il en va de notre futur. Les jeunes sont à l’avant-garde de ce mouvement jusqu’à devenir le moteur des marches pour le climat. Notre génération est prête à changer de modèle économique, et de fonctionnement pour faire advenir une société véritablement écologiste et humaniste. Mais il est un paradoxe que nous devons dépasser. Partout les jeunes expriment un vif intérêt pour la vie de la cité, et des solutions pour notre avenir, mais ne participent pas ou peu au débat public. En témoigne l'abstention des moins de 35 ans à la dernière élection présidentielle qui atteignait 30%. Il est urgent de donner à cette jeunesse les moyens de gagner son autonomie en lui faisant confiance. Notre devoir est de permettre à chacun.e de participer à l’élaboration des politiques publiques et de faire entendre sa voix pour ne plus subir les décisions et ne plus être un consommateur de la vie politique mais un acteur à part entière.

Devenir un.e citoyen.ne actif.ve, responsable et pleinement conscient.e des enjeux contemporains ne s’improvise pas. C’est un apprentissage long qui doit débuter dès l'école primaire et se prolonger jusqu’au lycée. Sortir de la caverne, aller au-delà des préjugés et accéder au monde des idées c’est donc donner à tou.tes les moyens de penser par il/elle même par le biais de la philosophie. A cet apport théorique, il faut lier un parcours d’éducation à la citoyenneté qui se limite jusqu’à présent à l’élection de délégué.e.s de classe. Cet exercice est inefficace et ne remplit pas son rôle. Les jeunes y apprennent à ne pas demander de comptes à leurs représentant.e.s (qui n’ont d’ailleurs aucun pouvoir), et à élire des personnes sur le seul critère de la popularité…

D’une part il est nécessaire de donner une place plus importante et fonctionnelle (et non symbolique) aux représentant.e.s des jeunes. D’autre part, dans un contexte de crise du système représentatif, il faut que chaque jeune puisse participer à la vie de son établissement de différentes manières et de façon directe et permanente.

Une société éco-citoyenne, c’est également une société qui transmet à ses enfants des valeurs écologistes. Cet enjeu doit être abordé dans sa globalité tout au long de la scolarité et non pas seulement sous l’angle du réchauffement climatique. Etre écologiste suppose de respecter le monde qui nous entoure dans toute sa diversité et de choisir un mode de consommation et de relation aux autres et aux choses qui soit durable, responsable. Il faut en finir avec l’approche concurrentielle entre les élèves et prôner l’entraide pour qu’une fois adulte ces personnes prennent systématiquement des décisions en prenant en considération les besoins d’un projet avec le respect du vivant, des ressources et de notre biodiversité.

Propositions

● Intégrer la philosophie dans les programmes du collèges et du bac professionnel.
● Instaurer un budget participatif dans les collèges et lycées
● Développer, dans nos villes, des conseils de la jeunesse pour évaluer les politiques publiques à destination des jeunes et imposer des sujets à l'ordre du jour des Conseils Municipaux
● Utiliser les temps périscolaires pour faire de l’éducation à l’écologie où des mécanismes de concertation seraient mis en place dans les écoles pour permettre aux enfants de faire des choix sur des projets (ex : prise de décision collective pour faire vivre un potager scolaire...etc)
● faire des établissements scolaires et lieux périscolaires des lieux d’exemplarité écologique, non seulement du point de vue du service rendu mais aussi du comportement attendu/exigé des usagers.
Origine de la proposition
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GENERATION.S LOIRE - Développer l’éco-citoyenneté

Une école du XXI° siècle ne peut pas ne pas/plus être une école de l’écologie avec déjà depuis 2004, une place du Développement Durable (SVT et géographie) que l’on peut renforcer, mais aussi repenser le lieu école. Il faudra en construire des écoles ou en agrandir de manière éco-responsable, si on ne veut plus trop d’élèves par classe, donc repenser l’architecture c’est-à-dire une architecture du bien-être et du bien-vivre, une école conviviale mais aussi bien sûr énergiquement active et écologique. Un lieu où l’on mange bio, où l’on apprend la gastronomie et le manger-sain, à manger moins de viande, à manger local.
L’éco-citoyenneté se définit par la citoyenneté qui s’exerce non seulement par rapport à autrui mais également vis-à-vis de la nature et de notre environnement. Son apprentissage dans le monde éducatif doit être adapté en fonction des catégories d’âge (écolier, collégien, lycéen, étudiant, adulte). Le but d’éduquer les enfants dès le plus jeune âge et tout au long de sa scolarité c’est qu’il devienne un adulte éco-responsable. D’autre part les enfants peuvent aussi être acteurs de l’éco-citoyenneté de leurs parents par ricochet. L’école apparaît comme un lieu propice pour sensibiliser les parents à l’écologie en organisant par exemples des collectes ou en mettant en place des paniers bio en lien avec les producteurs locaux une fois par semaine à l’école, au collège ou lycée.

L'école maternelle

Les petits enfants sont capables d’apprendre le B.A BA du respect de l’environnement dès l’école maternelle. Il s’agit de leur montrer quelques gestes simples éco-responsables (écogestes) comme un rituel répétitif quotidien - avec bien entendu des explications adaptées à l’âge de l’enfant :
- le tri des déchets est une habitude à prendre dès le plus jeune âge. Pour cela la classe peut se doter de poubelles de différentes couleurs pour trier les différentes matières comme le papier, le plastique, les déchets organiques (composteur dans le potager de l’école).
- la valeur de l’eau comme bien indispensable à la vie : ne pas la gaspiller (lorsqu’on se lave les mains par exemple).
- la création d’un espace de jardinage dans l’école comme un potager ou d’un espace vert incluant des vignes, framboisiers, mûriers etc… qu’ils pourront picorer allègrement.
- l’organisation de mini-ateliers cuisine pour éduquer les enfants à l’importance de l’alimentation saine et durable, du goût - si possible avec la récolte du potager et impérativement avec les produits de saison !
A l’école primaire
Continuer et mettre l’accent sur les écogestes basiques, il s’agit désormais d’inculquer aux enfants les écogestes passifs à la maison : ne pas laisser les appareils électriques en veille, éteindre la lumière quand on sort d’une pièce, baisser le chauffage de sa chambre la nuit ou quand on part la journée, chronométrer le temps sous la douche… D’autre part, à l’école plusieurs mesures et outils pédagogiques peuvent être mis en place :
-Sensibiliser les parents aux achats éco-responsables comme les agendas et cahiers en papier recyclés. L’école peut aussi se charger d’organiser ces achats groupés.
- Apprendre à donner pour partager mais aussi pour ne plus gaspiller la matière et donc les ressources de la terre. Augmenter concrètement, des collectes de livres, de jouets ou vêtements peuvent être organisées au sein de l’école en lien peut-être avec des associations locales.
- En classe, chaque jour un élève différent peut être désigné comme responsable de l’éco-citoyenneté. Il ou elle devra veiller au respect des gestes quotidiens éco-responsables de sa classe (tri des déchets, baisser le radiateur en fin de journée en hiver, s’occuper du composteur...).
- Mettre en œuvre une pédagogie autour de la sensibilisation à l’environnement et aux valeurs du développement durable en suivant l’actualité : déchetteries, déforestation, pesticides, gaz à effet de sphère, marches pour le climat…
- Expliquer pourquoi on trie les déchets et comment on les trie en les mettant en application quotidiennement dans la classe avec un bac à papier, un bac tout venant et un bac à compost dans l’école pour les déchets organiques, qui pourra être utilisé dans un espace dédier au jardinage dans l’école comme un potager ou une cour agrémentée de fleurs d’ornement.
- Enseigner aussi quels produits ne sont pas recyclables et comment fonctionne une déchetterie qui récupère en partie ces déchets.
- Aménager un potager à l’école avec un composteur et un récupérateur d’eau de pluie est le meilleur moyen de sensibiliser les enfants à la nature car il permet de voir concrètement le cycle de vie des plantes en apprenant à les respecter. Ils apprennent en s’amusant mais aussi en étant responsable par rapport à la végétation qu’ils font pousser : si les enfants ne s’en occupent pas, elle risque de dépérir et disparaître. Cela favorise aussi les liens, la convivialité et peut mettre en valeur certains enfants qui n’ont pas l’habitude de l’être.
- Organiser plus souvent les sorties guidées dans la nature et les classes Nature.
- Développer les cantines bio avec les produits locaux et de saison en utilisant de la vaisselle non-jetable et sans plastique.

Collège et lycée

Des projets pédagogiques sont déjà menés en lien avec l’éco-citoyenneté tout au long du cursus des élèves. L’objectif sera de les promouvoir, de les développer et de les augmenter qu’ils prennent conscience de leur impact sur l’environnement à court et moyen terme et de montrer concrètement comment le fait d’agir en commun peut réduire les effets dévastateurs sur l’environnement. Des Ecogestes supplémentaires devront être intégrés à la maison : éteindre l’écran d’ordinateur lorsqu’il n’est plus utilisé, débrancher son téléphone portable dès qu’il est rechargé, organiser un tri spécifique pour le papier et le carton dans sa chambre etc...
D’autres pistes pourront se mettre en place dans un cadre éducatif collaboratif et coordonné pour que chaque élève acquiert des savoirs et savoir-faire de manière interdisciplinaire en lien avec les programmes :
- Multiplier les éco délégués dans chaque classe. Les délégués de toutes les classes peuvent organiser des actions tout au long de l’année comme le ramassage de déchets dans la nature, au sein d’un « club éco-citoyenneté » par exemple. Une action annuelle en faisant appel à des associations écologiques ou des ONG. Un atelier de recyclage peut être mis en place en lien avec les enseignants d’Arts Plastiques dans les établissements qui ne l’ont pas déjà fait.
- Favoriser les classes vertes de plusieurs jours pour s’imprégner de la nature (faune et flore sauvage), construire des cabanes, observer les étoiles…
- Aménager plus de parkings à vélos abrités et sécurisés devant chaque collège ou lycée.
- Faire prendre conscience des catastrophes écologiques, inégalités économiques et écologiques dans le monde (Nord-Sud) en lien avec l’actualité.
- Généraliser les cantines bio avec les produits locaux et de saison, en utilisant de la vaisselle non-jetable (déjà en place dans une énorme majorité des établissements) et sans plastique
- mettre en place un espace dédié pour un potager avec une formation à la permaculture
- réserver des espaces naturels sans intervention humaine pour la biodiversité - intéressant pour les enseignants de SVT. - compostage (épluchure, tonte de pelouse, feuilles mortes…) avec un nombre de bacs nécessaires en fonction de la taille de l’établissement. Le compost est réutilisable pour les plantations du potager. Un ou plusieurs récupérateurs d’eau de pluie serviront à l’arrosage.
- Organiser deux à trois sorties obligatoires par an (sur un après-midi) pour ramasser les déchets
- En éducation civique, organiser un travail documentaire (sous forme d’exposé) sur l’écologie, et peut-être même en faire un concours régional ou départemental (comme le concours de plaidoirie)
- Projet artistique en nature avec l’art plastique, les faire travailler avec des éléments de l’extérieur (pierre, feuilles, construction en bois)
- Promouvoir dans les classes de sciences les vivariums pour expliquer et faire découvrir aux élèves
- Encourager les sorties pédagogiques dans les forêts et leur demander de trouver des éléments (déjà en place mais à encourager)
- Intégrer dans le programme éducatif un cours sur l’impact de l’humanité sur la planète pour apprendre ce qu’est l’écocitoyenneté (idée d’Alexandre)

Jeunes et étudiants

L’écocitoyenneté est difficile à respecter pour les jeunes et étudiant.e.s qui possèdent peu de ressources. Ils se retrouvent, avec la contrainte des horaires de cours, à ne pas pouvoir faire les marchés, à acheter les légumes en supermarché, à devoir privilégier le moins cher venant d’ailleurs plutôt que le plus écologique pour pouvoir manger, s’habiller … Il existe plein de petites astuces qui permettent de payer moins cher tout en recyclant, ce qui est un bon commencement mais il faut également aider cette partie de la population (qui bien souvent est engagée dans les luttes environnementales mais à qui on ne donne pas les moyens de lutter).
- Encourager et promouvoir les projets écologiques menés par les étudiants en leur permettant d’en faire des crédits libres (le crédit libre à la fac rajoute un cours plutôt que d’alléger le travail de l’étudiant, de plus, le crédit libre est obligatoire, ce n’est pas du tout libre)
- Ajouter dans les universités, en plus des poubelles de recyclage et normales, une poubelle alimentaire
- Dans les résidences étudiantes, mettre plus en avant les fournisseurs d’électricité verte plutôt qu’EDF (au CROUS, on se fait engueuler si on ne prend pas EDF)
- Dans les résidences étudiantes, instaurer, en plus des poubelles recyclage, verre et ordures ménagères, un bac de tri alimentaire (qui fait grandement défaut)
- Sensibiliser les étudiants et les jeunes à se tourner vers les marchés locaux qui offrent des légumes bien moins chers qu’en supermarchés
- Encourager à se tourner vers des friperies, EMMAÜS (apprendre qu’EMMAÜS est un super endroit où l’on recycle/ récupère plutôt que de racheter sans cesse), vers des entreprises de recyclages des machines ménagères (four, micro-onde, frigo …) qui permettent de faire des trouvailles à petit prix (idéal quand on n’ a pas beaucoup de revenus)
- Offrir une aide pour l’achat de fournitures scolaires écoresponsables
- Lutter contre le gaspillage alimentaire au Resto U notamment et y proposer la consommation de produits locaux et bio
- Encourager les espaces potagers (plutôt que des bancs de fleurs) en permaculture (possible avec la mise en place d’un projet de parc pour l’université Jean Monnet, voir le projet des JG.s là-dessus)
- Offrir une aide écologique sur le même format que le chèque du Ministère de la Transition écologique et solidaire (au niveau municipal, départemental ou régional) pour aider à la transition écologique (même si cela pourrait être applicable idéalement à tout le monde).

L’éco-citoyenneté dans l’éducation populaire et/ou pour les adultes

Aujourd’hui nous pouvons constater que l’éco-citoyenneté est un sujet qui est abordé régulièrement, que ce soit par les groupes politiques dans le monde entier avec comme par exemple la COP21 qui réfléchit sur des idées à la transition écologique, mais aussi à plus petit niveau par les citoyens avec comme exemple le tri sélectif, ou encore l’achat de denrées alimentaires locales, d’autant plus en ces temps de confinement.
Mais il est grand temps de passer de la posture militante à la posture éducative. La confrontation éducative a principalement eu lieu entre les acteurs des pédagogies nouvelles et ceux de la protection de l’environnement. Les premiers prônent une éducation non-directive alors que les seconds étaient plus orientés sur les bonnes attitudes à acquérir pour protéger l’environnement. Progressivement se construit une finalité totalement intégrée dans celles de l’Education Populaire : faire en sorte que le citoyen acquiert des savoirs, savoir-faire et savoir-être qui lui permettront tant individuellement que collectivement de se construire un avis sur les questions d’environnement et d’agir en conformité avec ces avis. L’éducation relative à l’environnement est donc bien une éducation populaire à vocation émancipatrice.
Pour arriver à un résultat positif, des pédagogies doivent être mise en œuvre. Il existe déjà un certain nombre de travaux mis en place, prenons l’exemple du réseau national Ecole et Nature qui organise des échanges sur des pratiques pédagogiques entre les acteurs éducatifs, école, associations, collectivités territoriales – qui permettra d’imposer des démarches pédagogiques centrées autour de la pédagogie de projet.
Toutefois, l’éducation relative à l’environnement reste très souvent cantonnée à un public captif : enfant en milieu scolaire ou périscolaire, adultes en formation, ou à un public spécialiste tels des naturalistes.
Nous devons donc réfléchir à un plan éco-citoyen pour permettre à tous les citoyens d’y avoir accès :
- Maintenir les projets pour les enfants (jardins pédagogiques…)
- Informer les citoyens sur ce sujet par des conférences ou par des actions
- Promouvoir les jardins ouvriers en ville
- Proposer des formations pour les citoyens.
Il est important aujourd’hui de tout mettre en œuvre pour changer notre mode de consommation, ré-apprendre à produire soi-même et manger local. Cela permettra que notre Terre se sente mieux.
Origine de la proposition
au nom d'un Echelon Territorial de Coordination
COMITE TERRITORIAL DE LA LOIRE
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