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L’éducation ne s'arrête pas aux portes de l’école, les connaissances se transmettent dans la rue, les clubs, les collectifs. Le milieu associatif est en pleine transformation, l’engagement évolue, la délégation de certains services publics et la logique d’appels d’offres ont contraint les structures à se professionnaliser ou disparaître. Le maillage associatif est essentiel à notre projet d'émancipation. Nous pouvons et devons compter sur les acteurs de l’éducation populaire pour soutenir notre démarche de coconstruction.

Les vacances, par exemple, représentent des temps privilégiés pour les enfants, apprentissage de l’autonomie, de la vie en collectivité, découvertes multiples. Tous les enfants, peu importe leur âge ou origine sociale doivent avoir le droit de partir en vacances, or 50% des enfants de familles modestes en sont privés. Alors que 40% des jeunes déclarent être engagés, nous devons les reconnaître et les valoriser concrètement, multiplier les lieux ou cultures, ages, activités se côtoient, s'entrechoquent et s’enrichissent pour offrir à chacun.e des horizons auxquels il.elle n’aurait pas eu accès naturellement.


Réponses
● Créer et instaurer un parcours de l’engagement pour le valoriser dans toutes les étapes de la scolarité.
● Soutenir le milieu culturel pour élargir l’offre d'accès gratuit aux musées, spectacles, cinémas...
● Lancer les états généraux de l’animation afin de repenser la formation et les conditions de travail des animateurs et directeurs volontaires.
● Développer avec les municipalités et l’union européennes des dispositifs types mini-camps et séjours pour que tous les enfants puissent partir en vacances.
● Multiplier les lieux et les centres d’animation et d’éducation populaire pour favoriser l’ouverture de tous les quartiers, tous les territoires à la diversité des horizons et des potentiels.
Origine de la proposition
Espace Idées
Collectif naational
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il y a plus d'un mois
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#611
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Redonner sa place à l’éducation populaire
Nous pourrions concevoir une éducation populaire pour lutter contre les inégalités et les discriminations. L’éducation populaire est un moyen de s’éduquer autrement et de s’émanciper.

Propositions
Soutenir les associations de terrain dans les espaces ruraux et quartiers populaires pour créer du lien du lien entre les populations.
• Permettre aux jeunes de proposer des actions, construire leurs propres projets, partir de leurs réflexions et initiatives. Travailler avec eux sur l’insertion professionnelle surtout dans les lieux où le taux de chômage des jeunes est fort. Leur permettre de valoriser leurs propres connaissances et leur culture personnelle.
• Envisager des partenariats entre l’éducation nationale et les associations pour faire de l’aide aux devoirs dans les écoles, collèges et lycées (système de tutorat des étudiants qui aideraient des collégiens pat exemple)
Pendant le temps des loisirs (vacances scolaires, temps périscolaire, fin de semaine) permettre aux associations de proposer des activités (sport , culture , fabrication et réparation d’objets) avec des publics fragiles comme les mineurs isolés qui sont souvent désœuvrés pendant les vacances scolaires.
Origine de la proposition
à titre individuel
Florian Cartellier, Lynda Aguib, Mathilde Lagadu
il y a plus d'un mois
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#750
2
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Propositions du Comité Paris 17 pour l'éducation populaire : voté et amendé à l'unanimité en plénière du comité (sauf contre indication) 11 voix pour, 0 contre, 0 NSPP

Donner les moyens nécessaires à l’éducation populaire pour pallier aux inégalités et intégrer réellement les enfants :

● Donner plus de moyens et équiper davantage les établissements scolaires et universités (financier, matériels informatiques, bibliothèques, etc.).

● Permettre aux jeunes de proposer des projets/actions avec leur établissement (concours d’éloquence, ateliers de théâtre, exposition de photos, etc.) pour créer du lien entre les jeunes mais aussi avec les habitants.

● Travailler davantage avec les associations d’éducation populaire (type AFEV qui fait de l’aide aux devoirs) et l’étendre à tous les niveaux (écoles, collèges, lycées et enseignements supérieurs).

● Aider davantage les jeunes dans leur projet professionnel en développant plus de centres d’orientation professionnels ou alors en prévoyant un rendez-vous par trimestre avec un conseiller d’orientation. Refonte de la politique d’orientation des centres d’orientation ainsi que la formation des conseillers d’orientation.

● Réduire les inégalités de destin en augmentant les quotas des établissements secondaires les plus prestigieux. Mettre en place des mesures contre l’évitement scolaire.
Origine de la proposition
au nom d'un Comité local
Comité Paris 17
il y a plus d'un mois
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#779
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Groupe départemental Education pour le Comité départemental de Générations Loire :

Redonner sa place à l’Education populaire

L’Education populaire tire son origine des Lumières où l’accès au Savoir est devenu, un des achèvements essentiels de l’Humain, vu comme l’ Homo cogitans, l’Humain pensant, donc dans une quête perpétuelle de la connaissance. D’ailleurs l’expression consacrée en Belgique est celle d’« Education permanente ». Néanmoins, la Gauche a marqué l’Education populaire au cours des années 20 et 30, où le courant de l’Education Nouvelle, crée par le Catalan Fransesc Ferrer quand il imagine en 1901, l’Ecole moderne, délivrée de l’emprise de l’Eglise catholique et visant à émanciper et amener les classes ouvrières et populaires à monter l’échelle sociale. Son influence partout en Europe et aux Etats-Unis a marqué le poète Federico Garcia Lorca avec son projet en 1931, « La Barraca » pour « amener le théâtre aux paysans analphabètes » des campagnes espagnoles. Les pionniers de la gauche française en matière d’Education populaire sont le radical de gauche Jean Zay (Ministre de l’Education Nationale et le socialiste Léo Lagrange, Secrétaire d’Etat aux Loisirs et aux Sports, tous deux ministres du Front Populaire, puis Pierre Mauroy qui a fondé en 1950, ce qu’est devenue une institution de l’Education populaire, la Fédération Léo Lagrange qui élabore des politiques éducatives, socioculturelles et d’insertion. A cela, on doit évidemment ajouter le Sport. Finalement c’est tout cela l’Education populaire :
Instruire, apprendre au-delà de son milieu social ou culturel, comprendre le monde, avoir l’autonomie de se former au contact des autres et d’aider à former les autres, de s’insérer socialement et philosophiquement comme citoyen doté d’esprit critique.


La formation initiale et continue
Tout individu, quel que soit son âge et son bagage, devrait pouvoir se former tout au long de sa vie, changer de métier ou continuer à se former selon ses aspirations ou ses besoins. Faute de moyens et de volonté politique, les outils actuellement disponibles sont largement insuffisants et inadaptés aux besoins. Tout d’abord Il manque de passerelles, de formations complémentaires entre les formations initiales pour les jeunes qui veulent changer d’orientation ou se perfectionner. Il n’y a pas de véritable volonté politique d’intégration ou d’adaptation pour les élèves non scolaires, handicapés, migrants ou pour les enfants ayant des troubles de Dys.
Face au numérique, l’éducation est plus que jamais inégalitaire. Cela nous frappe de plein fouet avec la crise du COVID-19 où de nombreux enfants issus de milieux défavorisés n’ont les outils numériques pour faire leurs devoirs en ligne comme recommandé par l’Education Nationale. Comment faire quand il n’y a pas d’ordinateur à la maison ou un seul à partager entre plusieurs membres de la famille et lorsqu’il n’y a pas ou peu de connexion ?
En ce qui concerne les études supérieures, parce que personne n’a voulu anticiper la venue des baby-boomers des années 2000 et déployer les moyens nécessaires, il n’y a pas de places pour tout le monde dans les universités et grandes écoles pour poursuivre ses études. Parcoursup est donc le nouveau terreau de l’injustice sociale en matière d’éducation supérieure avec l’élitisme et la sélection par l’argent des Grandes Ecoles, laissant peu de chances aux enfants issus de milieu défavorisés ou des classes moyennes.
En matière de formation continue pour adultes l’expérience professionnelle ou personnelle (comme dans des associations par exemple) est insuffisamment prise en compte ou valorisée. Les salariés, artisans, auto-entrepreneurs, ouvriers agricoles etc… n’ont pas vraiment l’occasion matérielle ou le pouvoir de se former, sans doute qu’un Revenu Universel serait utile !

La place de l’Education populaire
C’est parce que l’Education (Nationale) laisse du monde sur le carreau que l’Education Populaire prend la relève à bras le corps. L’Education Populaire vise à accompagner les individus en partant de là où ils en sont et non pas de là où on voudrait qu’ils en arrivent, en les invitant au questionnement, en se raccrochant au réel et au vécu des personnes.
Il faudrait mettre en place dans chaque quartier un lieu dédié, avec un budget municipal dédié, pour l’Education populaire en lien avec les associations compétentes mais aussi avec les habitants volontaires. Un grand lieu de rassemblement dédié à l’Education populaire pourrait être réservé aussi dans chaque ville, comme par exemple les Bourses du Travail pour pouvoir faire des formations ou conférences à grand public ou des cours du soir par exemple.
Jusqu’à présent l’Education populaire servait de roue de secours à un service éducatif déficient ou inadapté. Aujourd’hui l’Education Populaire devrait faire partie de l’Education et non pas être relayée à un service de seconde zone. Pourquoi l’Education Populaire et les autres instances de l’Education ne travailleraient pas en étroite collaboration pour mettre en place des « formations complémentaires ou de l’éducation complémentaire » ? Etablir des passerelles encore et toujours… s’enrichir des expériences mutuelles et complémentaires car là ou l’Education (nationale) encadre notre façon de penser et d’agir, l’Education Populaire s’évertue à libérer l’imagination, l’envie, la créativité et l’audace qui vont permettre la transformation personnelle et sociale de l’individu. Pourquoi vouloir continuer à dissocier ces deux formes d’éducation alors qu’elles sont complémentaires et permettraient à de nombreux individus de trouver leur voie.

La question artistique
Toutes les formes artistiques, que ce soit le spectacle vivant : théâtre, spectacles, le cinéma, les arts plastiques, la musique, qu’ils soient « classiques » ou « avant-gardistes » (forme contemporaine des arts) sont un des piliers de l’Education populaire et une expression plus que riche et variée. La France a la chance depuis longtemps, avec sa politique associative (Loi 1901 sur les associations) mais aussi ses festivals de la plus petite à la plus grande échelle (Festival de Cannes, Festival d’Avignon, Francofolies, Biennale du Design à Saint-Etienne…) et les artistes, écrivains, auteurs-compositeurs, intermittents du spectacle en sont les auteurs principaux. Force est de constater que cela fait longtemps depuis le Ministère d’André Malraux sous Charles De Gaulle (qui a créé le Ministère de la Culture en 1959) et le Ministère sous François Mitterrand de Jack Lang (qui a créé le Festival mondial de Théâtre de Nancy en 1963 et la Fête de la Musique en 1981), que la Culture n’a pas été au centre des politiques nationales gouvernementales, la Crise de 2008 ayant achevé de mettre au dernier rang (avec le Sport) cette émanation de l’Humanité et son inventivité. On a relégué aux Collectivités Territoriales cette prérogative, même si l’action publique nationale n’est pas vaine : Directions Régionales à l’Action Culturelle, Scènes nationales, il n’en demeure pas moins que le vrai renouvellement, celui du tournant festivalier au cours des années 80-90 s’est largement fait par le biais du soutien des Régions, Départements et Collectivités urbaines.
Cependant la « filière territoriale » culturelle et sa politique volontariste de financement s’épuise de plus en plus, du fait que l’Etat demande toujours plus aux Collectivités de modération budgétaire (On voit là, le manque cruel d’approfondissement de la Décentralisation depuis 1982 de par l’Etat et l’effacement de plus en plus important d’une politique nationale et publique artistique). La crise sanitaire du Covid-19 a fini d’achever l’illusion d’un Etat volontariste en la matière, ne pouvant que prémunir des pots cassés. Rappelons que le Ministère de la Culture au niveau national, ne bénéficie que de 250 millions d’euros par an, ce qui est très peu, à cela il faut ajouter le fléchage du Budget général en direction des Collectivités et une aberration en terme d’inégalités territoriales, puisque 73% de ces deux milliards vont à Paris intra-muros et 11% pour l’Ile de France, donc qu’il ne reste que 16% soit 320 millions pour les autres régions… Cela pointe le besoin essentiel d’une gouvernance concertée et avec le budget nécessaire, venant de l’Etat (cela veut dire le doublement du budget ministériel, des crédits fléchés avec rééquilibrage régional) et des Collectivités (cela suppose que l’Etat ne demande plus la modération dans ce domaine, ni celui du Sport amateur) entre les associations artistiques, les directions de festivals, les coordinations d’intermittents du spectacle et d’artistes et le Ministère, rue de Valois et sous une forme conjointe et décentralisée avec les Collectivités. Une double impulsion en somme, pour le renouvellement de la question artistique en France.

La question sportive
On a parlé du recul d’une politique approfondie d’Education populaire, en matière artistique, alors que le Ministère de la Culture a un budget et des crédits additionnés de près de 2,3 milliards, le Budget des Sports, lui ne compte que près d’un milliard d’euros dont seulement 500 millions en part active (les autres 500 millions relevant de frais de fonctionnement liés notamment, aux salaires des fonctionnaires), on peut ajouter à cela la Taxe Buffet (près de 74 millions d’euros) sur les droits télévisuels sportifs, dont seulement 54% et non 100% (40 millions d’euros) aux Sport. Clairement le Sport et la politique de Service Public du Sport est sous dotée, si on ajoute à cela la volonté d’agression de la Ministre Roxana Marcineanu les Conseillers Techniques Sportifs (volonté de privatiser le statut de Conseillers Techniques Sportifs ou CTS) dont beaucoup sont missionnés auprès des associations sportives ou sinon auprès des Fédérations. Et ce n’est pas l’obtention des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 qui a changé la donne macroniste. D’ailleurs, Jean-Michel Blanquer a annexé à son Ministère la Jeunesse et les Sports, alors que depuis longtemps, cette administration était liée aux Sports et travaillait avec l’Education Nationale. Au contraire de tout cela, une politique ambitieuse, pour ne pas dire une revitalisation du Service public du Sport semble indispensable. Ce qui implique le fait de porter une ambition du Sport pour tous, avec une large diffusion, en aidant les clubs sportifs donc en les dotant davantage, en favorisant davantage l’EPS en passant de 2 à 4 heures par semaine et en augmentant le coefficient aux examens et en développant le Sport bien-être (incitation à de tels programmes dans les clubs). On peut aussi profiter de la labellisation « Terre de Jeux 2024 » pour profiter de créer de nouveaux projets sportifs territoriaux et clairement viser le doublement du Budget des Sports, ainsi que le retour de Jeunesse et Sports dans le giron du Ministère des Sports.
Origine de la proposition
au nom d'un Echelon Territorial de Coordination
COMITE TERRITORIAL DE LA LOIRE
il y a plus d'un mois
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#835
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Politiques culturelles, éducation populaire, éducation permanente…
Quelques pistes de réflexion pour un programme. Juin 2020

La pandémie a, contre toute attente, remis la question de la place de la culture au cœur de la vie sociale et économique. Comme pour rappeler que les politiques culturelles sont indissociables des champs sociaux et économiques et qu’elles doivent être pensées conjointement...
La culture ne se limite pas aux arts. Elle implique aussi le rapport aux savoirs, les domaines scientifiques et techniques, les modes de relation et d’échanges des citoyens entre eux, la place des pratiques symboliques et créatives, le développement de l’esprit critique, l’expression des désirs... Elle comprend bien sûr les relations que nous établissons avec notre environnement naturel. Elle est outil de résistance au tout- consumérisme. Elle élargit la vision et porte vers l’avenir. Elle vise à nous rendre plus conscients, plus critiques et capable d’agir sur notre environnement pour le changer
Les politiques culturelles doivent être un rouage essentiel de la lutte contre les inégalités. Elles doivent permettre aux citoyens de comprendre le monde et ses enjeux, renouveler nos regards sur la société pour participer à la transformation de la vie citoyenne, élargir notre sensibilité et nos imaginaires, apprendre à croiser les savoirs… Elles doivent permettre aux citoyens de participer pleinement et de façon autonome à la vie citoyenne

Un plan de lutte contre la marchandisation de la culture qui impose aux créateurs des critères de rentabilité, qui pousse à la facilité, qui brouille encore plus les frontières entre culture et divertissement, pratiques créatives et soumission consumériste. Les politiques libérales poussent à la dévalorisation du travail artistique au profit de la valeur marchande des créations. Les institutions culturelles sont sommées de bâtir leurs projets en fonction de rentabilités attendues. Le désengagement de l’état crée de plus en plus d’espace pour les grands opérateurs de divertissement (et de « temps de cerveaux disponible »), aux multinationales du loisir (Gafa, Disney, Netflix, Gafa, etc.), aux mass-médias centrés sur le consumérisme…
Faire de l’action culturelle un service public : la culture comme Bien commun au service de l’émancipation.

Mettre la culture (pratiques, découvertes, apprentissages…) au coeur de l’école. L’école est le premier lieu de rencontres avec la société, la confrontation à l’altérité. L’échec relatif de la démocratisation culturelle trouve son origine dans l’incapacité de l’école à intégrer significativement et durablement l’éducation artistique et culturelle pour réduire les inégalités dans ce domaine. N’oublions pas, « … la culture donne forme à l’esprit » (J.Bruner). elle est le vecteur essentiel de la construction des outils de pensée, de la vie collective et sociale pour chaque individu. De nombreuses études auprès de jeunes en difficultés d’insertion dont les familles vivaient dans la précarité, ont démontré que l’absence de transmission de repères culturels, tant ceux du travail que ceux de la vie collective, bloquait leurs apprentissages, voire leur envie d’apprendre. Construire un projet « Arts et culture pour tous à l’école » axé sur le maillage de l’école avec les institutions culturelles de tous types (théâtres, musées, médiathèques, associations, etc.), les fédérations d’éducation populaire et les collectivités territoriales.
La formation des enseignants au montage de projets artistiques et culturels est essentielle pour accompagner. L’éducation à l’image et aux usages du numérique doivent aussi trouver leur place dans ce domaine. En effet, Le covid a provoqué de nouvelles pratiques éducatives suscitées par le développement du télé-enseignement. Elles conduisent enseignants et parents à développer des rôles d’accompagnateurs des apprentissages et les confrontent à l’usage des outils numériques et de ressources culturelles. Elles suscitent le besoin de « tiers lieu » entre l’école et les citoyens, centres de ressources culturelles et d’apprentissages pour que parents et enseignants développent au mieux ces nouvelles fonctions.

Protéger et développer l’emploi culturel et les petites structures, préserver leur indépendance… Donner notamment les moyens aux institutions de développer décemment leurs politiques des publics par un ensemble de politiques de médiation éducative et culturelle pour faciliter l’accès de ceux qui sont exclus des pratiques culturelles
Développer les fonctions de médiation culturelle et éducative pour tisser des liens et des continuités entre la formation initiale, les pratiques culturelles, en donnant du sens à ‘ l’éducation tout au long de la vie »(on peut apprendre à tout age !). Or, les récentes évolutions législatives (septembre 2019) ont mis hors jeu « l’éducation permanente » en réduisant la formation continue à des formations adaptation aux compétences professionnelles. Elles ont conduit à réduire dans les démarches d’apprentissages les contenus généraux ( français, histoire, …) au profit d’enseignements techniques et professionnels spécifiques.
Consolider le statut d’intermittence et créer un statut de l’artiste
Soutenir et accompagner les initiatives locales innovantes axées sur la participation des habitants, la confrontation avec des artistes et des créateurs.trices, la recherche de nouvelles formes d’animation territoriales…
Redonner les moyens aux acteurs locaux d’une vraie politique citoyenne d’éducation populaire. Reconstruire des liens forts entre les acteurs de l’éducation populaire dans les territoires et les appareils d’action culturelle (établissements publics, patrimoine, théâtres, musées…). Redonner aux acteurs de terrain les moyens décents (financiers, humains, logistiques…) d’agir au plus près des habitants pour faciliter l’accès aux pratiques culturelles, porter et participer aux débats citoyens, stimuler les activités créatives amateurs et résister aux sirènes du loisir consumériste…

Lutter contre la télécratie c’est-à-dire l’utilisation intensive du média télévisuel, sous toutes ses formes de diffusion, qui réduit l’attention du spectateur au service d’un consumérisme basé sur la création de réflexes pulsionnels d’achat, privilégiant l’émotionnel au détriment de la réflexion et de l’objectivité. En ce qui concerne les réseaux numériques, les dégâts sont nombreux : captation de l’attention, le rapt des données, manipulation des opinions, invasion des « fake news » et hystérisation des échanges, etc. Une politique culturelle démocratique doit permettre de limiter et contrôler les effets des technologies qui étaient à l’origine pleines de promesses et qui progressivement se révèlent des dangers pour la démocratie.
Origine de la proposition
au nom d'un Comité local
comité Paris local 10
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