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« La jeunesse n’est qu’un mot », écrivait le sociologue Pierre Bourdieu en 1978. Ce terme universel cache, sous la promesse méritocratique, une réalité disparate et un fait, l’école française ne fait pas assez pour combattre les inégalités. Investissement, codes scolaires, durée de la scolarité ou orientation, les plus précaires souffrent de la comparaison face aux classes les plus favorisées. Ainsi, alors que les enfants des catégories défavorisées représentent 42 % des collégiens, ils ne représentent plus que 31 % des élèves de seconde générale et technologique. Alors que, du collège à l’entrée au lycée, leur part est réduite de 25 %, celle des enfants favorisés augmente de 50 %. Pire, à niveau scolaire équivalent, les catégories populaires sont plus souvent orientées vers l’enseignement professionnel ou l'apprentissage.

Ces deux voies font face à une immense hypocrisie, celle de représentants politiques qui les encensent dans leurs discours, mais qui n’y inscrivent jamais leurs enfants. Pour cause, la chance d’obtenir un diplôme universitaire est minime en ayant un baccalauréat professionnel en poche. Or, le diplôme est une des clés qui permet l’insertion professionnelle. Contrairement à une idée répandue l’apprentissage n’est pas la voie royale de cette insertion promise: le taux de décrochage est très élevé dans ces filières et le droit du travail n’est pas assez protecteur (un mineur de 15 ans, peut réaliser des semaines de 40h et un de 16 ans, travailler de nuit).

Pour répondre même partiellement à la problématique de la reproduction des inégalités, lors de la présentation du Service National Universel (SNU), le gouvernement a voulu en faire un temps de vivre ensemble, de mélange, en mobilisant une bonne partie des fonds alloués à l’éducation populaire. Mais 2 semaines de mixité ne suffisent pas, il faut imposer la mixité, tout au long de la scolarité. Les plans pour les réseaux d’éducation prioritaire sont un pansement sur une jambe de bois, 75% des enfants défavorisés sont scolarisés hors de ces zones. Il faut agir à la source des inégalités et combattre la ségrégation sociale.

Propositions

● Repenser une politique de carte scolaire territoriale pour instaurer une mixité sociale et culturelle réelle, pour tous;
● Démocratiser l’accès aux études supérieures, notamment pour les enfants issus de milieux défavorisés en mettant en place un système de bourses de bon niveau ;
● Lancer une conférence associant les acteurs de l’enseignement professionnel et de l'apprentissage pour repenser ces filières.
● Favoriser la recherche en sciences de l'éducation, pour combattre les inégalités
● Créer une instance indépendante servant à évaluer le système scolaire français.
● Généraliser et amplifier la politique de l’accompagnement scolaire avec la création d'un service public d'aide aux devoirs.
● Créer un service européen afin de nouer d’avantages de relations avec les établissements européens pour permettre à tous les élèves de 3ème de partir dans un pays européen pour favoriser l’apprentissage des langues et favoriser le sentiment d’appartenance des jeunes à l’Union Européenne.
● promouvoir des dispositifs gommant les inégalités financières des élèves : interdiction des téléphones portables, code vestimentaire sobre, etc.
Origine de la proposition
Espace Idées
Espace Idées
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il y a plus d'un mois
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#318
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Une Ecole qui lutte contre la ségrégation sociale

Rappelons que 10 % des élèves fréquentent un établissement qui accueille au moins 63 % d’élèves issus de milieux socialement défavorisés. Si nous sommes tous d'accord pour changer cette situation de ségrégation scolaire, la proposition qui recueille le plus d'approbation est celle de la modification de la sectorisation scolaire pour créer des secteurs multi-établissements avec répartition homogène des élèves (comme cela a commencé à se faire à Paris), tandis que beaucoup de répondant-e-s soulignent que c'est tout autant la politique de la ville qui est à la source de cette situation.

Par contre, la proposition avancée dans la campagne de Benoît Hamon de contraindre l'enseignement privé à recruter des élèves à l'image (socialement et scolairement) de ceux de leur bassin de recrutement semble tout à fait pertinente à notre groupe de travail, mais elle n'est guère soutenue par les répondant-e-s.
Origine de la proposition
au nom d'un Comité thématique
Comité thématique Education
il y a plus d'un mois
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#412
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Un capital « formation » tout au long de la vie !

Jacques Delors l’a formulé au début des années 80 et nous n’avons pas progressé à ce sujet. La formation ne peut se réduire à des années de scolarisation de la petite enfance à l’entrée dans l’âge adulte. Il faut pouvoir s’arrêter à tout moment, gardons l’école obligatoire jusqu’à 16 ans, pour avoir du temps d’apprentissage souvent professionnel, mais bien plus largement en lien avec ses projets : Pouvoir s’arrêter deux ans pour prendre le temps d’apprendre à créer une maison écologique non dans un cursus universitaire mais dans une dynamique de compagnonnage n’est ici qu’un exemple pour juste entrevoir le champ des possibles. Ici deux idées simples : la formation ne se réduit pas à l’apprentissage d’un métier et je peux le répartir tout au long de mon parcours de vie.

La plus grand forme d’inégalité sociale dans le processus de formation, clairement repéré par Pierre BOURDIEU, est la reproduction sociale. La diversité de « l’Enseignant » n’est pas suffisamment développé et les formes d’apprentissages trop modélisés, éloignant trop d’enfants et de jeunes qui ne s’approprient pas ces codes alors qu’il ne s’agit bien que de codes et d’autres existent. Proposons un temps d’apprentissage long au cours des premières années scolaires, multiplions les temps d’apprentissage par l’Education Populaire, intégrons dans le cursus d’apprentissage le secourisme, le permis de conduire, créons un vrai service civique lui aussi tout au long de la vie,… Autant de pistes pour d’autres formes d’apprentissages sans oublier bien sûr la nécessité d’une vraie formation de l’enseignant scolaire pour développer lui aussi des formes d’apprentissages adaptés aux enfants et aux jeunes qui sont non en face mais avec lui.
Origine de la proposition
à titre individuel
Thierry CROSNIER
il y a plus d'un mois
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#457
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Ouvrir largement les grandes écoles, HEC, ENS, ENA.
-Permettre à tous d'évoluer et de gravir les échelons.....Redonner de la valeur au travail et favoriser l'épanouissement au travail.
-Lutter contre les stéréotypes, le préjugés.
Origine de la proposition
à titre individuel
EL AMRANI SARAH
il y a plus d'un mois
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#577
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Assurer une bonne éducation, un bon enseignement en promouvant une école à taille humaine.
Il existe encore trop de lieux de formation denses. Nous devons réduire la taille des équipements scolaires, écoles élémentaires à moins de 300 élèves, collèges à moins de 600 et lycées à moins de 800.
De même, le lien social doit être retissé à l’intérieur de l’école. La compétition doit laisser de la place à la rencontre et l’échange, le développement de l’esprit de responsabilité et de solidarité.
Les équipements publics, notamment les écoles, étant souvent sous-utilisés, des conventions passées entre collectivités et travailleurs sociaux pourraient permettre une ouverture plus importante au bénéfice des jeunes des quartiers et des associations.
Origine de la proposition
à titre individuel
Serge Méry
il y a plus d'un mois
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#605
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L’enjeu éducatif inévitable de l’éducation à la sexualité et à la vie affective

Quelle éducation sexuelle en France aujourd’hui ?
L’éducation à la sexualité est obligatoire en milieu scolaire depuis la loi Aubry du 4 juillet 2001 :
une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les école, les collèges et les lycéens à raisons d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogènes
. A cela s’ajoute la loi du 13 avril 2016 qui rappellent que
Ces séances présentent une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes
Pourtant malgré les obligations légales, il résulte qu’un grand nombre d’élèves n’ont accès durant lors scolarité à aucune action ou enseignement en matière d'éducation à la sexualité et que pour les autres celle-ci reste très inégalitaire et incomplète Voir ici. Cela est la conséquence de plusieurs choses : un frein financier, une manque de disponibilité du personnel et un manque de formation des personnels de l’Education nationale. L’éducation à la sexualité est aujourd’hui souvent effectuée de manière superficielle, quand elle a lieu, ne traitant que de l’aspect biologique des choses : reproduction, contraception, IST, ce qui est nécessaire mais pas suffisant, mettant de fait de côté toutes les questions relatives aux violences sexistes et sexuelles ou à l’orientation sexuelle., et n’intègre pas des questionnements plus transversaux lié à la citoyenneté et à l'égalité femme/homme dans la société.
La nécessité de l’éducation à la sexualité
La question de la sexualité et des rapports femme/homme est encore sujet à un grand nombre de stéréotypes sexistes, racistes ou homophobes. Des notions pourtant essentielles à une vie sexuelle épanouie et saine, ne sont que trop peu abordées et mal définies, comme la notion de consentement, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses sur la sexualité avec un grand nombre d’injonctions faites aux deux sexes et aux différentes orientations sexuelles. Les idées reçues concernant la sexualité vont encore bons trains, et les stéréotypes sexistes, racistes et LGBTphobes sont encore largement présents dans la société, véhiculés par différents médias, comme la pornographie par exemple. Celle-ci en l'absence d’une réelle éducation à la sexualité devient une source d’informations pour beaucoup de jeunes. Or les images et les pratiques sexuelles véhiculées par la pornographie loin d’être émancipatrice ont une large tendance à normaliser la sexualité.Voir ici

Propositions pour une éducation à la sexualité et à la vie affective complète, inclusive et positive
L’école doit être un vecteur d’égalité, mais aussi d’émancipation. C'est pourquoi, il est nécessaire que éducation à la vie sexuelle et affective complète, inclusive, positive et émancipatrice soient dispensées régulièrement à tous les élèves indépendamment de leur âge.

• Respecter la loi quant à l ’éducation à la sexualité obligatoire en milieu scolaire en dispensant à chaque élève un minimum de trois séances d’éducation à la sexualité par an pendant toutes ses années d’études dans l’enseignement primaire et secondaire
• Dispenser dès le plus jeune âge une éducation sur des notions importantes en employant des mots adéquats et adaptés à l’âge : le consentement, l’égalité femme/homme, les injonctions genrées, mais aussi de la diversité des familles et des couples, des différences entre le genre et le sexe…
• Former le personnel de l’éducation national aux questions relatives à l’éducation à la sexualité et aux notions transversales qui la traverse
• débloquer un réel fond d’investissement pour financer le matériel nécessaire à ces enseignements, les associations intervenantes les dispensées et et le corps enseignants et les personnels de l’Education Nationale à ces questions.
• L’éducation à la vie sexuelle doit aussi aborder la question de la vie affective et ne pas se borner aux rapports à la sexualité mais aux rapports à l’individu et à l’autre en général pour permettre à chaque jeune d’aborder la période de l’adolescence mais aussi son entrée dans la vie adulte de manière sereine et épanouie
• L’éducation à la sexualité et à la vie affective doit lutter et former les élèves contre toutes les formes de discriminations et d’oppressions : sexisme, racisme, LGBTphobies…
• Celle-ci doit, outre des informations biologiques, liées à la reproduction, à la contraception ou aux IST, aussi abordées des thèmes variés comme : la diversité d’orientation sexuelle, la transidentité, le contentement
Origine de la proposition
à titre individuel
Florian Cartellier, Lynda Aguib, Mathilde Lagadu
il y a plus d'un mois
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#606
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Éviter la ségrégation sociale à l'école

Contraindre l'enseignement privé à recruter des élèves à l'image (socialement et scolairement) de ceux de leur bassin de recrutement. Concrètement, le financement de ces établissements par l’État serait conditionné à ce recrutement par bassin.
Cette proposition figurait dans la campagne présidentielle de B. Hamon en 2017

Améliorer les critères d’attribution de moyens aux établissements scolaires pour pallier les difficultés. La dénomination « REP » serait retirée car stigmatisante et les moyens supplémentaire seraient attribués aux établissements en fonction du nombre d'élèves issus de milieu populaire dans chaque établissement, pour éviter les effets de seuil.
Origine de la proposition
à titre individuel
Florian Cartellier, Lynda Aguib, Mathilde Lagadu
il y a plus d'un mois
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#607
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L'inclusion des élèves en situation de handicap

Des progrès ont été réalisés avec la loi de loi de 2005 qui permet la scolarisation des élèves en situation de handicap. Le nombre d’élèves fréquentant les classes ordinaires est en augmentation avec des différences entre le premier et second degré. Mais la réalité nous montre que la situation est plus nuancée.

Propositions

▪ Augmenter le nombre de places dans les différentes filières et diminuer les effectifs classe pour favoriser l’inclusion (car souvent les classes sont surchargées)
▪ Réfléchir aux questions d’accessibilité et de transports (ce ne doit pas être une charge supplémentaire pour le jeune et sa famille)
▪ Augmenter les ressources humaines (AESH : personnes accompagnant les élèves en situation de handicap) avec une valorisation de statut (formation et salaire)
▪ Une présence plus importante des AESH sur le lycée et le collège mais aussi à l’université (certains handicaps plus lourds n’y sont actuellement plus pris en charge) et stabilité des personnels pour construire un vrai projet entre l’élève les AESH et les enseignants (es).
▪ Proposer une inclusion progressive et des parcours personnalisés, faire preuve de souplesse. Proposer une aide aux devoirs (pour les jeunes c’est souvent le Sessad qui l’organise)
▪ Travailler avec coordonnateurs ou référents qui interviennent auprès des équipes éducatives. Proposer plus de moyens humains en recrutant des professionnels Augmenter les moyens financiers.
▪ développer l’insertion professionnelle : du côté des élèves avec un accompagnement dans l’orientation et du côté des entreprises pour assurer une véritable insertion professionnelle.
Origine de la proposition
à titre individuel
Florian Cartellier, Lynda Aguib, Mathilde Lagadu
il y a plus d'un mois
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#683
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1/ Nous pouvons proposer le RUE en priorité aux jeunes de 18 à 25 ans qui ne bénéficient pas du RSA.
Il y a des jeunes dans des situations dramatiques actuellement.

2/ La période actuelle met en évidence le projet inégalitaire et anti-démocratique de Blanquer
Nous pouvons dialoguer avec les Jeunes et les Enseignants qui sont face à cette crise profonde.
Origine de la proposition
à titre individuel
Evelyne DROMER du Comité local Gd Périgueux
il y a plus d'un mois
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#728
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Réformer et renforcer les outils de la politique familiale :

Comme le dit Thomas Picketty dans "Capital et idéologie" "la question des enfants à charge est mieux traitée par le système du revenu de base et d'allocations familiales que par des réductions d'impots". Il faudrait donc supprimer progressivement les diminutions d'impots sur le revenu pour enfants à charge et augmenter les allocations familiales. Il n'est pas raisonnable de soutenir plus les enfants de familles riches que les enfants de familles pauvres. Aujourd'hui les familles non imposables sur le revenu ne bénéficient pas de ces réductions d'impots sur le revenu. Ce système de quotient familial doit être supprimé. On pourrait aussi inclure les allocations familiales dans le revenu imposable.

Il faut faire reculer la pauvreté et tout particulièrement le nombre d'enfants pauvres.
Origine de la proposition
à titre individuel
Robert Simon, Paris
il y a plus d'un mois
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#729
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Réduire progressivement les taxes indirectes:

Comme le dit Thomas Picketty dans "Capital et Idéologie", les taxes indirectes sont extremement régressives: plus on est riche moins on en paye en proportion de sa richesse.Les taxes indirectes sont surtout lourdes pour les plus pauvres mais comme leur perception est indolore, les gouvernements aiment bien les taxes indirectes. Il faut donc réduire les taux de TVA dans un but de justice fiscale. Il faut remplacer à terme les taxes indirectes par des impots progressifs sur la propriété, l'héritage et le revenu. Les taxes indirectes n'ont d'intérêt que lorsqu'il s'agit d'influencer l'action des consommateurs : moins de tabac et d'alcool, moins de consommation de carbone.
Origine de la proposition
à titre individuel
Robert SIMON, Paris
il y a plus d'un mois
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#730
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Accroitre les impots sur la propriété et les rendre progressifs.

Dans "Capital et idéologie", Thomas Picketty analyse longuement comment des réformes de la fiscalité permettraient de faire reculer les inégalités sociales. Il propose notamment d'accroitre les impôts sur la propriété et de les rendre progressifs. Il propose de fusionner l'impots de solidarité sur la fortune et la taxe foncière. Aujourd'hui la taxe foncière rapporte 40 miliards d'euros;elle est payée par des millions de français. L'ISF rapportait 5 milliards d'euros avant sa reforme de 2018. La fusion des deux avec forte augmentation de l'impots de solidarité sur la fortune permettrait de baisser l'imposition sur le capital de ceux qui détiennent des patrimoines modestes et moyens.

Picketty propose d'accroître fortement l'imposition sur les gros patrimoines et les hautes successions.Il montre que cela a déjà été fait aux Etats Unis et au Royaume Uni pendant des décennies du XXème siècle, périodes de très forte croissance économique.

"Pour la taxation du capital il ne faut exonérer aucune catégorie d'actifscar cela conduirait à un contourrnement de l'impots" dit Picketty. L'exonération des oeuvres d'art n'a aucun sens économique car ces dépenses n'ont aucun effet productif. C'est juste de la spéculation.

Il faut "renforcer le contrôle fiscal sur les déclarations pour l'impot de solidarité sur la fortune" car jusqu'à présenter les contribuables sont invités à évaluer eux-mêmes leurs actifs. Il faut également d'améliorer les échanges d'informationsentre pays sur les patrimoines des personnes physiques et morales. Ces informations existent déjà mais pour la plupart aux mains d'intermédiaires privés.

Il faut enfin recréer une exit tax (qui a été presque totalement supprimée en 2019) pour les contribuables qui déplacent leur fortune à l'étranger.
Origine de la proposition
à titre individuel
Robert SIMON, Paris
il y a plus d'un mois
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#731
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Accroitre fortement les tranches supérieures de l'impot sur le revenu

Thomas Picketty montre dans "Capital et Idéologie" qu'entre 1930 et 1980 l'impôt sur le revenu était beaucoup plus fort qu'aujourd'hui, ce qui a permis de créer des services sociaux et d'améliorer l'éducation. Il faut revenir à ces taux de taxation afin d'accroitre la progressivité de l'impôt et de réduire les impots indirects qui pèsent surtout sur les classes les moins favorisées. Au début du mandat de François Hollande, le gouvernement, appliquant une promesse électorale, avait prévu d'augmenter très fortement la tranche supérieure de l'impot sur le revenu. Le Conseil Constitutionnel, présidé alors par Jean Louis Debré, avait considéré la mesure comme inconstitutionnelle car spoliant les plus riches. C'est pourquoi Thomas Picketty propose une réforme constitutionnelle présentée ici dans la rubrique "protection et justice sociale".
Origine de la proposition
à titre individuel
Robert SIMON, Paris
il y a plus d'un mois
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#749
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Proposition du Comité Paris 17 pour réduire les inégalités scolaire : voté et amendé à l'unanimité en plénière du comité (sauf contre indication) 11 voix pour, 0 contre, 0 NSPP

● Que le découpage territorial en cartes scolaires favorise la mixité sociale.

● Que l’accès aux études supérieures soit favorisé non uniquement sur le plan de l’aide boursière, mais sur le plan psychosociologique culturel et institutionnel consistant à s’autoriser et à ne pas s’autocensurer.

● Lancer une Conférence entre les acteurs des filières technologiques et professionnelles pour généraliser et améliorer les fonctionnements et les pratiques des lycées polyvalents.

● Favoriser la recherche en Education synergie entre les sciences de l’éducation et les enseignants.

● Créer une instance indépendante pour évaluer le système scolaire français.

● Créer un service public d’aides aux devoirs.

● Créer un Service Européen pour la formation des élèves de niveau 3ème.

● Palier aux manifestations des inégalités socio-culturelles entre les élèves en leur faisant adopter des codes comportementaux et vestimentaires identiques. NB : cette proposition porte à débat. (forme à définir) POUR : 6 / CONTRE : 5

● Inclusion scolaire (territoriale, handicap, égalité Femme Homme, ouverture à l’écologie).

● Suppression de la surévaluation des frais de scolarité étudiants extra européens à l’Université.
Origine de la proposition
au nom d'un Comité local
Comité Paris 17
il y a plus d'un mois
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#780
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Réduire les inégalités

L’école
C’est insupportable de savoir avec les études qu’a faites le CNESCO, que 40% des élèves quittent le CM2 en n’ayant pas les bases en lecture/compréhension de texte et le calcul, de même que 10% des établissements accueillent 63% des élèves issus des familles les plus modestes. Notre Ecole a voulu la massification et le Collège unique pour tous avec la Loi Haby de 1975. L’idée d’ouverture sur le monde, de travail interdisciplinaire, de prise en charge de la difficulté scolaire par l’Institution elle-même - et non à la charge des parents. Pour pallier les conséquences de cette massification, quelques solutions pourraient être envisagées :
- Construire et/ou rénover les bâtiments nécessaires de manière éco-responsable.
- Recruter le nombre suffisant d’enseignants.
- Affiner la formation initiale et continue afin de donner les armes aux professeurs, d’aider les élèves dans son rôle d’apprenant et de jeune citoyen en herbe, y compris en ayant de bonnes et approfondies notions d’éducation spécialisée
- S’assurer d’un nombre suffisant de personnel socio et psychoéducatif : infirmiers ou infirmières scolaires, assistant-e-s d’éducation, conseillers ou conseillères d’orientation-psychologues aujourd’hui appelés « psychologues de l’Education Nationale », éducateurs ou éducatrices spécialisé.e.s sur place - car chaque enfant est unique et l’on a besoin d’avoir toutes les facettes de la prise en charge éducative pour faire du bon travail avec l’élève.
D’autre part il est nécessaire d’offrir un service public de qualité à nos élèves, oui cela a un coût mais cela n’a pas de prix une fois que cela est réalisé :
- Classes de 24 maximum en élémentaire, collège, classes technologiques et professionnelles de lycées.
- Classe de 20 maximum en collèges REP et REP+.
- Classes de 29 maximum en classes générales de lycée -Dédoublement de tous les CP et CE1 Disposition d’un infirmier ou une infirmière, un éducateur ou une éducatrice spécialisé.e par établissement et un COP par établissement secondaire, ainsi que d’un adjoint forcément à partir de 350 élèves.
- Des études accompagnées par un professeur des écoles spécialisé ou pour le collège par un professeur de français ou mathématiques détaché en RASED pour que chaque élève puisse faire ses devoirs dans le cadre du temps scolaire (temps scolaire un peu allongé d’une demi-heure par jour, à raison de quatre demi-heures par semaine et non pas rogné dans les heures-cours).
- Dédoublement systématique et reconnu dans le cadre programmatique des cours de langues et des temps d’expériences en sciences (SVT, physique-chimie).
- Heure de module par classe, toutes les deux semaines pour le français, mathématiques et histoire- géographie, servant pour la méthodologie, au collège et au lycée.
D’autres politiques supplémentaires, ciblées sont à mener :
- Promouvoir un Service public de la petite enfance avec mise en place d’écoles pré-maternelles, où des professeurs des écoles spécialisés dans la petite enfance et des ATSEM les accueilleront pour de l’éveil, de la sociabilisation entre petits enfants dans un petit groupe, avec possibilité d’une inclusion partielle ou progressive des enfants.
- Obliger les écoles privées d’accueillir la variété des classes sociales de la commune/du bassin scolaire (école maternelle obligatoire à 3 ans).
- Supprimer les aides aux écoles privées par les communes (du moment où des habitants de la commune vont à telle école privée, même en dehors de la commune).
- Promouvoir et améliorer le dispositif Peillon dans les établissements à dispositif REP et REP+ qui avait très bien marché « Plus de maîtres que d’élèves ».
- Remettre à plat l’organisation des rythmes scolaires en élémentaire, on peut entendre que les 4-5 jours d’enseignement donnent un volume correct pour pouvoir enseigner (de plus, les études des chrono-biologistes ont démontré que les vacances écourtées en rythme de 4 jours et des organisations à 4 journées font des emplois du temps pour les élèves en élémentaire plus chargés, résultat : les élèves sont plus fatigués qu’avec un rythme régulier « 2 semaines, toutes les 7 semaines »).

Le collège
Le maintien du collège unique ne pose aucun doute dans l’ensemble de la Gauche, on peut toutefois demander une étude et une réévaluation du système du Socle commun et une concertation avec les enseignants autour de la « compétence ». Oui à la mise en valeur de l’élève et à une explicitation des forces et des faiblesses. Il pourra être proposé que l’enseignement du CP à la 3 e soit découpé en Unités de Valeur (UV), permettant à l'élève de réussir selon son rythme : l'élève ne redoublerait pas mais aurait une petite partie de son horaire avec un autre enseignant qui s'occuperait de l'UV. Cela entend que des professeurs extérieurs à l’établissement viennent assurer ces sessions de remise à niveau : des professeurs des RASED en élémentaire, mais aussi avec le réseau RASED étendu au collège, avec des professeurs de français ou de mathématiques, spécialisés et ayant leur poste au centre RASED du bassin éducatif. La remédiation, remise à niveau et traitement de la difficulté est un métier à part entière, même si le professeur dans un parcours courant doit pouvoir avoir des outils de remédiation. Les départements, en outre, doivent pouvoir développer des politiques de renforcement du périscolaire à but de remédiation et de réussite pour tous, au niveau collège.

Le lycée
Le lycée est un chantier où pas de mal de choses sont à revoir, surtout avec la désorganisation du Ministre Blanquer et sa réforme Baccalauréat 2021 mais aussi sa désastreuse réforme de la Voie Professionnelle pour les Lycées Professionnels - allant vers plus d’alternance uniquement au service des entreprises et des formations amaigries et permettant peu de spécialisation pour accéder au supérieur. Les mesures préconisées sont les suivantes :
- Décloisonner le lycée général et technologique (LGT) et lycée professionnel (LP) avec la généralisation des cités scolaires lycéennes en mélangeant les deux publics pour éviter d’approfondir les ségrégations socio-spatiales.
- Revoir la carte scolaire, dans un sens de mélange des Classes Socio-Professionnelles (CSP) des trois niveaux (populaires, moyennes et supérieures) demeure une mesure essentielle qu’il faut enfin oser, pour casser définitivement cette ségrégation socio-spatiale de taille !
Exemple : Vaulx-en-Velin est un bassin scolaire en soi, en prenant des tranches horizontales (est-ouest) allant jusqu’à Lyon 6ème , un arrondissement bourgeois, en passant par le centre-ville classes moyennes de Villeurbanne, on aurait toutes les classes sociales mélangées au lieu de bassins homogènes mais s’ignorant les-unes les autres et le creuset de préjugés, ségrégations et des individualismes égoïstes ici et de la résignation là. Les deux lycées ont été soit délaissés, « parce que tout allait bien ou qu’il n’y avait pas tant de problèmes que cela, par rapport à l’école élémentaire ou le collège » et les deux lycées avec Jean-Michel Blanquer et par ricochet Frédérique Vidal avec sa loi sur l’Enseignement Supérieur et Parcours sup. On est allé crescendo et progressivement, avec de moins en moins de moyens pour les lycées : fin des modules, jeu malsain de concurrence entre les matières sacrifiées pour des raisons idéologiques ou de moyens : suppression de l’Histoire-Géo en Terminale en 2010 avec Xavier Darcos ou mathématiques enlevés du Tronc commun car il n’y a plus assez de candidats au concours en 2019, réduction des heures des matières générales par plusieurs fois, sous Sarkozy et sous Macron, faisant du Lycée Professionnel, un lycée sous-doté et devenu sélectif, le comble, sauf pour certaines filières délaissées.
- Remettre les taux horaires des matières de Lycée Professionnel d’avant Sarkozy, donner plus de moyens pour qu’il y ait plus de places en Lycée Professionnel, valoriser les matières générales.
- Acter la fin des filières pour le Lycée Général et Technologique avec une véritable concertation. Il faut également se poser plusieurs questions : la question des moyens pour assurer qu’aucune spécialité ne soit dévalorisée (Humanités/Littérature, Géopolitique, Sciences Economiques et Sociales, Arts). La spécialité Langues vivantes ne peut pas être uniquement qu’autour de la Langue Vivante 1 ou « A », comme on dit désormais, mais se doit de comporter la Langue Vivante 2 et la Langue Vivante 3/ou Régionale. Enfin, cela n’a aucun sens de prendre trois spécialités en classe de première générale et d’en abandonner une (avec d’ailleurs des problèmes induits de ressources humaines)., Il faut garder les trois spécialités en Terminale, quitte à n’en présenter que deux lors du Grand Oral. Cela pose la question du Baccalauréat, diplôme national et non « bac maison, à la tête du client ».
- Réaffirmer la nécessité d’épreuves finales écrites nationales en Terminale au lieu du galimatias de la multiplication des épreuves (E3C…) à 5 épreuves : philosophie, histoire-géographie, mathématiques, langue vivante 1, langue vivante 2 (+ le Grand Oral avec deux spécialités, l’EPS en contrôle continu et bien-sûr le français en 1ère), épreuves examinatoires valant pour 65%, le contrôle continu, uniquement pour la classe de terminale, valant pour 35% (EPS compris). Les mathématiques devenant Tronc Commun pour tout le monde, jusqu’en Terminale.
Parcoursup
Parcoursup, quant à lui, réintroduit la hiérarchie des vœux. La non-hiérarchie des vœux est le symbole et a pour résultat du « tu as la place que tu as, contentes-en toi » avec des attendus décidés par le Ministère et non les établissements et le Ministère de l’Enseignement Supérieur fera en sorte d’augmenter le nombres de places en université, BTS/DUT et écoles supérieures publiques - y compris les Grandes Écoles qui devront accueillir un pourcentage de CSP populaires et classes moyennes basses et moyennes - afin de pouvoir accueillir tout le monde et non pas effectuer la sélection de facto.
Origine de la proposition
au nom d'un Echelon Territorial de Coordination
COMITE TERRITORIAL DE LA LOIRE
il y a plus d'un mois
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#834
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En PJ le "plan collège" porté par Génération.s Paris pour les municipales et d'autres propositions travaillées par des militants de Génération.s Paris, également membres du Comité Education.
Les caractéristiques de chaque collectivité locale sont différentes, il s'agit uniquement de mettre en débat ces propositions afin de voir collectivement ce qui serait pertinent pour l'ensemble du territoire ou pour toute aglomération dense.


MIXITÉ SCOLAIRE ET SOCIALE DANS LES COLLÈGES,
PÉRISCOLAIRE DES ÉCOLES ET DES COLLÈGES,
BÂTI, VACANCES et SANTE

Cette note rassemble 2 types d'éléments :
les objectifs et propositions du « plan collège » porté par Génération.s Paris dans son programme pour les municipales
des propositions supplémentaires travaillées par des militants de Génération.s Paris, membres du Comité Education

PLAN COLLÈGE :
3 axes :
1) mixité sociale et scolaire
2) service périscolaire municipal
3) rénovation du bâti

OBJECTIFS VISÉS :
1) Favoriser la mixité sociale et scolaire.
La réussite scolaire en France est largement corrélée au milieu social : les enfants de catégories socio-professionnelles (CSP) favorisées ont jusqu’à 3 fois plus de chances d’obtenir un baccalauréat général que les CSP défavorisées.
La mixité scolaire :
- améliore les résultats des élèves en difficulté sans modifier le niveau des bons élèves
- permet un brassage citoyen nécessaire au fonctionnement d’une démocratie
Un enjeu d’égalité et de justice sociale

2) Un service périscolaire municipal à destination des collégiens.
Le collège est le temps de l’adolescence, c’est aussi le dernier palier de l’École commune et le premier lieu du tri scolaire par l’orientation. C’est particulièrement vrai à Paris, seule académie où à la fin de la 3​ème​, en fonction de leurs résultats scolaires, les élèves sont répartis par un algorithme entre des lycées publics de niveau. La prévention du décrochage par l’accompagnement à la scolarité et l’appui à des actions qui permettent aux jeunes de s’épanouir et s’engager dans des activités positives est donc une mission essentielle du collège public et c’est une compétence partagée entre l’État et la collectivité de tutelle.

3) Accélérer la rénovation du patrimoine immobilier de nos collèges.
pour répondre aux enjeux écologiques (rénovation énergétique, qualité de l’air…)
pour améliorer la qualité de vie des collégien.ne.s et de leurs enseignant.e.s
pour augmenter ses capacités d’accueil face à l’enseignement privé

PROPOSITIONS POUR CONTRIBUER À L'ATTEINTE DES OBJECTIFS :

1) Une politique ambitieuse au service de la mixité sociale et scolaire.​
Il s'agit d'augmenter la part des collégiens scolarisés dans le public et de réduire l’indice de ségrégation sociale entre collèges publics.

Ouvrir, dès le début de la mandature, un travail pour identifier les territoires où il convient de modifier​ la sectorisation​. De tels changements demandent un volontarisme fort en terme d’objectifs, mais doivent faire l’objet d’une réelle concertation sur les modalités de mise en œuvre, incluant si nécessaire des changements d’ampleur : secteurs multi-collèges (cf. 18e et 19e), sectorisation discontinue (cf. 12e), prise en compte du temps de trajet via les transports en commun, fusion voire fermeture d’établissements etc.
Réexaminer la place du privé : valorisation de la réussite pédagogique dans le public, modulation du financement des établissements privés selon leur mixité sociale, dialogue de gestion resserré avec eux et ouverture d’un débat public sur la place du privé à Paris.
Un dialogue exigeant avec l’Éducation nationale​, notamment à l’occasion de la redéfinition de la carte de l’éducation prioritaire.
Dans un souci d’équité entre collégiens et pour soutenir l’attractivité des collèges publics défavorisés, pérenniser le budget consacré au financement des projets éducatifs et sa modulation en fonction du groupe académique de l’établissement (les collèges sont répartis en quatre groupes selon qu’ils sont plus ou moins favorisés socialement et scolairement). Créer ​une dotation spécifique pour soutenir les voyages scolaires dans les établissements les plus défavorisés :​ elle permettra de compenser la baisse des fonds sociaux, qui met en péril le financement des mobilités des familles, et elle permettra de trouver des solutions d’hébergements de groupes scolaires dans le cadre d’échanges linguistiques.

2) Un service périscolaire municipal à destination des collégiens:
Extension du dispositif “Action Collégiens” pour qu’il bénéficie à deux fois plus de collèges (de 39 à 70 sur les 116 collèges publics que compte Paris) et qu’il soit renforcé dans les collèges en éducation prioritaire (30 collèges qui passeraient de 1 à 2 adjoints éducatifs).
-> + 70 postes d’ “adjoints éducatifs” à créer sur la mandature, avec une montée en charge progressive sur 6 ans.
-> L’adjoint éducatif” est un éducateur professionnel présent toute la semaine au collège, avec pour mission d’aider les jeunes en difficultés à s'organiser, à développer leurs motivations, à se responsabiliser, à leur permettre d'accéder à la culture. Il anime un club le midi, assure un accompagnement scolaire en semaine, propose des sorties et des séjours, travaille sur l’’orientation et la passerelle CM2-6e. Il se coordonne avec le personnel scolaire et les divers acteurs locaux (associations, centre social, CIO, police etc.).
Fonction à amplifier:
les adjoints éducatifs comme interfaces entre les adolescents et leur ville, avec tous ses acteurs, et notamment avec :
les équipements jeunesse de la ville
les associations d'éducation populaire du quartier
les possibilités et offres en matière d'activité culturelles et sportives
les possibilités et offres en matière de soutien scolaire
les possibilités et offres en matière de vacances
Finalité :
décloisonner les publics adolescents, favoriser des activités ensemble pour des adolescents dont le cadre social respectif les « dirige » vers des activités et ressources où ils sont socialement séparés.
favoriser l'appropriation des ressources de la ville et du quartier

Extension du dispositif “Tou.te.s au collège, c’est les vacances!” après en avoir fait le bilan. Ce récent dispositif permet aux collégien.ne.s qui ne partent pas en vacances, de profiter des richesses offertes par la capitale. Accueilli.e.s sur place par une équipe éducative, les collégien.ne.s se voient proposer des ateliers, activités et sorties encadrées.
-> Un renforcement progressif des moyens d’animation des CASPE durant les vacances scolaires, en coordination avec le dispositif Action Collégiens.

3) Accélérer la rénovation du bâti
= Rénovation d’environ ⅓ des collèges publics parisiens, soit 300 millions d’euros supplémentaires consacrés aux travaux d’investissement dans les collèges, à étaler sur la mandature (50 millions/ an).
Accélérer la transformation écologique des locaux des collèges : isolation thermique, cours oasis, stores, ventilation naturelle, végétalisation, mobilier non polluant…
Améliorer le cadre de vie des élèves et être à la hauteur des besoins éducatifs (salles de sciences et de technologie, foyers collégiens, espaces parents, jardins etc.).
Augmenter les capacités d’accueil des collèges dans certains quartiers pour répondre aux évolutions démographiques et au défi du privé.


ELEMENTS COMPLEMENTAIRES :

1– ÉCOLIERS : AGIR PLUS EFFICACEMENT CONTRE LES INÉGALITÉS SCOLAIRES
Le périscolaire a fait l'objet depuis 2013 d'une réelle attention, et s'est concentré sur des activités culturelles, sportives, ludiques offertes à tous les écoliers de Paris.
Lutter contre les inégalités scolaires demandent de passer à une nouvelle étape en travaillant à renforcer la mission d’accompagnement scolaire du périscolaire (notamment sur le temps de l’étude).
Outils : des moyens pour créer des temps où les animateurs interviennent en même temps que les enseignants, en renfort ou en complément, afin de permettre un accompagnement scolaire plus individualisé, notamment :
en créant des études qui ne soient plus seulement surveillées mais véritablement dirigées (à rebaptiser, par exemple « accompagnement scolaire ») entre 17h et 18h, avec des enseignants volontaires rémunérés qui pourraient, par exemple, accompagner quelques élèves pendant que le reste du groupe est pris en charge par un animateur. Ce type de structure permettrait un bon taux d'encadrement pédagogique et offrirait l'intérêt de la souplesse : les élèves de ce petit groupe évoluant selon leurs besoins au cours de l'année scolaire. Ce type d'étude avec « accompagnement scolaire » prendrait aisément place dans l'organisation des actuels lundis et des jeudis.
En envisageant l’intervention de bénévoles (associations d’accompagnement scolaire) sur le temps de l’étude, en renfort des équipes d’animation et des éventuels enseignants volontaires. Il s’agirait d’apporter un renfort en accompagnants tout en tissant davantage de liens entre l’école et le tissu associatif local.
Finalité : Les dispositifs de soutien, de remédiation existent, mais être accompagné dans la reprise des leçons du jour est essentiel pour limiter le développement de difficultés dans les apprentissages. Il s'agit, en résumé, de considérer l'accompagnement scolaire comme une des missions du périscolaire.

2 – AFFINER ET AMPLIFIER LA LUTTE CONTRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE
Outils :
une méthode d'abord : faire le bilan avec les équipes pédagogiques des écoles et des collèges des expériences menées afin d'être au plus près des besoins scolaires selon les lieux, les âges, etc. Ceci permettra de cibler les matériels effectivement utiles et utilisables sans doctrine préétablie.
Renforcer et généraliser l'Espace Numérique de Travail (ENT) parisien.
Créer un système performant et réactif de maintenance du matériel, en coordination avec le Rectorat.
Finalité :
Les usages personnels du numérique par les élèves dans leur vie privée, y compris chez les plus grands, peuvent être inexistants, ou intenses mais inadaptés aux usages pédagogiques. La finalité est sociale et émancipatrice.

3- ACCROÎTRE L'EFFECTIVITÉ D'UN « DROIT AUX VACANCES » POUR TOUS LES ENFANTS ET ADOLESCENTS
Outils :
Consacrer un effort particulier, cet été, à proposer des colonies de vacances aux jeunes Parisiens (dispositif Arc-en-Ciel + mini-séjours de la DASCO + offre des partenaires de l’Éducation populaire) en recensant rapidement avec les partenaires les possibilités offertes en Île-de-France, et en sollicitant un appui financier de l’État.
Renforcer l’offre d’activités sportives et culturelles parisiennes pendant les vacances à destination des adolescents, en lien avec les partenaires associatifs.
Programmer une montée en puissance de ces dispositifs tout au long du mandat
Finalité : justice sociale et mixité sociale

4- PRENDRE SOIN DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS
Outils :
renforcer les équipes médico-sociales de la Ville (y compris dans les CAPP) avec le souci du maintien de la proximité pour les familles afin de mieux garantir l'effectivité de la prise en charge et du suivi
agir en soutien aux CMPP
en travaillant avec l'ensemble des structures, anticiper une augmentation des besoins à la rentrée prochaine du fait du confinement, de l'éloignement scolaire au-delà du confinement, de l'affaiblissement des liens avec les pairs.
Finalité : prise en compte de la santé et du bien-être dans tous leurs aspects
Origine de la proposition
à titre individuel
Isabelle Dumoulin
il y a plus d'un mois
·
#844
1
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Ci-après le "plan collège" porté par Génération.s Paris pour les municipales et d'autres propositions travaillées par des militants de Génération.s Paris, également membres du Comité Education.
Les caractéristiques de chaque collectivité locale sont différentes, il s'agit uniquement de mettre en débat ces propositions afin de voir collectivement ce qui serait pertinent pour l'ensemble du territoire ou pour toute aglomération dense.


MIXITÉ SCOLAIRE ET SOCIALE DANS LES COLLÈGES,
PÉRISCOLAIRE DES ÉCOLES ET DES COLLÈGES,
BÂTI, VACANCES et SANTE

Cette note rassemble 2 types d'éléments :
les objectifs et propositions du « plan collège » porté par Génération.s Paris dans son programme pour les municipales
des propositions supplémentaires travaillées par des militants de Génération.s Paris, membres du Comité Education

PLAN COLLÈGE :
3 axes :
1) mixité sociale et scolaire
2) service périscolaire municipal
3) rénovation du bâti

OBJECTIFS VISÉS :
1) Favoriser la mixité sociale et scolaire.
La réussite scolaire en France est largement corrélée au milieu social : les enfants de catégories socio-professionnelles (CSP) favorisées ont jusqu’à 3 fois plus de chances d’obtenir un baccalauréat général que les CSP défavorisées.
La mixité scolaire :
- améliore les résultats des élèves en difficulté sans modifier le niveau des bons élèves
- permet un brassage citoyen nécessaire au fonctionnement d’une démocratie
Un enjeu d’égalité et de justice sociale

2) Un service périscolaire municipal à destination des collégiens.
Le collège est le temps de l’adolescence, c’est aussi le dernier palier de l’École commune et le premier lieu du tri scolaire par l’orientation. C’est particulièrement vrai à Paris, seule académie où à la fin de la 3​ème​, en fonction de leurs résultats scolaires, les élèves sont répartis par un algorithme entre des lycées publics de niveau. La prévention du décrochage par l’accompagnement à la scolarité et l’appui à des actions qui permettent aux jeunes de s’épanouir et s’engager dans des activités positives est donc une mission essentielle du collège public et c’est une compétence partagée entre l’État et la collectivité de tutelle.

3) Accélérer la rénovation du patrimoine immobilier de nos collèges.
pour répondre aux enjeux écologiques (rénovation énergétique, qualité de l’air…)
pour améliorer la qualité de vie des collégien.ne.s et de leurs enseignant.e.s
pour augmenter ses capacités d’accueil face à l’enseignement privé

PROPOSITIONS POUR CONTRIBUER À L'ATTEINTE DES OBJECTIFS :

1) Une politique ambitieuse au service de la mixité sociale et scolaire.​
Il s'agit d'augmenter la part des collégiens scolarisés dans le public et de réduire l’indice de ségrégation sociale entre collèges publics.

Ouvrir, dès le début de la mandature, un travail pour identifier les territoires où il convient de modifier​ la sectorisation​. De tels changements demandent un volontarisme fort en terme d’objectifs, mais doivent faire l’objet d’une réelle concertation sur les modalités de mise en œuvre, incluant si nécessaire des changements d’ampleur : secteurs multi-collèges (cf. 18e et 19e), sectorisation discontinue (cf. 12e), prise en compte du temps de trajet via les transports en commun, fusion voire fermeture d’établissements etc.
Réexaminer la place du privé : valorisation de la réussite pédagogique dans le public, modulation du financement des établissements privés selon leur mixité sociale, dialogue de gestion resserré avec eux et ouverture d’un débat public sur la place du privé à Paris.
Un dialogue exigeant avec l’Éducation nationale​, notamment à l’occasion de la redéfinition de la carte de l’éducation prioritaire.
Dans un souci d’équité entre collégiens et pour soutenir l’attractivité des collèges publics défavorisés, pérenniser le budget consacré au financement des projets éducatifs et sa modulation en fonction du groupe académique de l’établissement (les collèges sont répartis en quatre groupes selon qu’ils sont plus ou moins favorisés socialement et scolairement). Créer ​une dotation spécifique pour soutenir les voyages scolaires dans les établissements les plus défavorisés :​ elle permettra de compenser la baisse des fonds sociaux, qui met en péril le financement des mobilités des familles, et elle permettra de trouver des solutions d’hébergements de groupes scolaires dans le cadre d’échanges linguistiques.

2) Un service périscolaire municipal à destination des collégiens:
Extension du dispositif “Action Collégiens” pour qu’il bénéficie à deux fois plus de collèges (de 39 à 70 sur les 116 collèges publics que compte Paris) et qu’il soit renforcé dans les collèges en éducation prioritaire (30 collèges qui passeraient de 1 à 2 adjoints éducatifs).
-> + 70 postes d’ “adjoints éducatifs” à créer sur la mandature, avec une montée en charge progressive sur 6 ans.
-> L’adjoint éducatif” est un éducateur professionnel présent toute la semaine au collège, avec pour mission d’aider les jeunes en difficultés à s'organiser, à développer leurs motivations, à se responsabiliser, à leur permettre d'accéder à la culture. Il anime un club le midi, assure un accompagnement scolaire en semaine, propose des sorties et des séjours, travaille sur l’’orientation et la passerelle CM2-6e. Il se coordonne avec le personnel scolaire et les divers acteurs locaux (associations, centre social, CIO, police etc.).
Fonction à amplifier:
les adjoints éducatifs comme interfaces entre les adolescents et leur ville, avec tous ses acteurs, et notamment avec :
les équipements jeunesse de la ville
les associations d'éducation populaire du quartier
les possibilités et offres en matière d'activité culturelles et sportives
les possibilités et offres en matière de soutien scolaire
les possibilités et offres en matière de vacances
Finalité :
décloisonner les publics adolescents, favoriser des activités ensemble pour des adolescents dont le cadre social respectif les « dirige » vers des activités et ressources où ils sont socialement séparés.
favoriser l'appropriation des ressources de la ville et du quartier

Extension du dispositif “Tou.te.s au collège, c’est les vacances!” après en avoir fait le bilan. Ce récent dispositif permet aux collégien.ne.s qui ne partent pas en vacances, de profiter des richesses offertes par la capitale. Accueilli.e.s sur place par une équipe éducative, les collégien.ne.s se voient proposer des ateliers, activités et sorties encadrées.
-> Un renforcement progressif des moyens d’animation des CASPE durant les vacances scolaires, en coordination avec le dispositif Action Collégiens.

3) Accélérer la rénovation du bâti
= Rénovation d’environ ⅓ des collèges publics parisiens, soit 300 millions d’euros supplémentaires consacrés aux travaux d’investissement dans les collèges, à étaler sur la mandature (50 millions/ an).
Accélérer la transformation écologique des locaux des collèges : isolation thermique, cours oasis, stores, ventilation naturelle, végétalisation, mobilier non polluant…
Améliorer le cadre de vie des élèves et être à la hauteur des besoins éducatifs (salles de sciences et de technologie, foyers collégiens, espaces parents, jardins etc.).
Augmenter les capacités d’accueil des collèges dans certains quartiers pour répondre aux évolutions démographiques et au défi du privé.


ELEMENTS COMPLEMENTAIRES :

1– ÉCOLIERS : AGIR PLUS EFFICACEMENT CONTRE LES INÉGALITÉS SCOLAIRES
Le périscolaire a fait l'objet depuis 2013 d'une réelle attention, et s'est concentré sur des activités culturelles, sportives, ludiques offertes à tous les écoliers de Paris.
Lutter contre les inégalités scolaires demandent de passer à une nouvelle étape en travaillant à renforcer la mission d’accompagnement scolaire du périscolaire (notamment sur le temps de l’étude).
Outils : des moyens pour créer des temps où les animateurs interviennent en même temps que les enseignants, en renfort ou en complément, afin de permettre un accompagnement scolaire plus individualisé, notamment :
en créant des études qui ne soient plus seulement surveillées mais véritablement dirigées (à rebaptiser, par exemple « accompagnement scolaire ») entre 17h et 18h, avec des enseignants volontaires rémunérés qui pourraient, par exemple, accompagner quelques élèves pendant que le reste du groupe est pris en charge par un animateur. Ce type de structure permettrait un bon taux d'encadrement pédagogique et offrirait l'intérêt de la souplesse : les élèves de ce petit groupe évoluant selon leurs besoins au cours de l'année scolaire. Ce type d'étude avec « accompagnement scolaire » prendrait aisément place dans l'organisation des actuels lundis et des jeudis.
En envisageant l’intervention de bénévoles (associations d’accompagnement scolaire) sur le temps de l’étude, en renfort des équipes d’animation et des éventuels enseignants volontaires. Il s’agirait d’apporter un renfort en accompagnants tout en tissant davantage de liens entre l’école et le tissu associatif local.
Finalité : Les dispositifs de soutien, de remédiation existent, mais être accompagné dans la reprise des leçons du jour est essentiel pour limiter le développement de difficultés dans les apprentissages. Il s'agit, en résumé, de considérer l'accompagnement scolaire comme une des missions du périscolaire.

2 – AFFINER ET AMPLIFIER LA LUTTE CONTRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE
Outils :
une méthode d'abord : faire le bilan avec les équipes pédagogiques des écoles et des collèges des expériences menées afin d'être au plus près des besoins scolaires selon les lieux, les âges, etc. Ceci permettra de cibler les matériels effectivement utiles et utilisables sans doctrine préétablie.
Renforcer et généraliser l'Espace Numérique de Travail (ENT) parisien.
Créer un système performant et réactif de maintenance du matériel, en coordination avec le Rectorat.
Finalité :
Les usages personnels du numérique par les élèves dans leur vie privée, y compris chez les plus grands, peuvent être inexistants, ou intenses mais inadaptés aux usages pédagogiques. La finalité est sociale et émancipatrice.

3- ACCROÎTRE L'EFFECTIVITÉ D'UN « DROIT AUX VACANCES » POUR TOUS LES ENFANTS ET ADOLESCENTS
Outils :
Consacrer un effort particulier, cet été, à proposer des colonies de vacances aux jeunes Parisiens (dispositif Arc-en-Ciel + mini-séjours de la DASCO + offre des partenaires de l’Éducation populaire) en recensant rapidement avec les partenaires les possibilités offertes en Île-de-France, et en sollicitant un appui financier de l’État.
Renforcer l’offre d’activités sportives et culturelles parisiennes pendant les vacances à destination des adolescents, en lien avec les partenaires associatifs.
Programmer une montée en puissance de ces dispositifs tout au long du mandat
Finalité : justice sociale et mixité sociale

4- PRENDRE SOIN DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS
Outils :
renforcer les équipes médico-sociales de la Ville (y compris dans les CAPP) avec le souci du maintien de la proximité pour les familles afin de mieux garantir l'effectivité de la prise en charge et du suivi
agir en soutien aux CMPP
en travaillant avec l'ensemble des structures, anticiper une augmentation des besoins à la rentrée prochaine du fait du confinement, de l'éloignement scolaire au-delà du confinement, de l'affaiblissement des liens avec les pairs.
Finalité : prise en compte de la santé et du bien-être dans tous leurs aspects


Origine de la proposition
au nom d'un Comité thématique
Comité thématique EDUCATION
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